Le Conseil des Ministres s’est tenu le mercredi 22 octobre 2025, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
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Le Conseil des Ministres s’est tenu le mercredi 22 octobre 2025, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
Le podium qui a abrité la cérémonie de la 10e édition du Prix des musiques urbaines et du coupé-décalé (Primud) à Abidjan (Côte d'Ivoire) a vibré...
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
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La rentrée des classes est prévue demain 8 octobre pour les élèves.
Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a présidé, mardi, une réunion avec les organisations de chauffeurs de taxis, les associations de consommateurs et le service du commerce pour rappeler l’obligation de respecter la grille tarifaire en vigueur dans les transports.
«Fini les lunettes pour voir de près» : quel est ce collyre qui permettrait de traiter la vision floue pour les presbytes ?
Au cœur d'un été qui a vu la fuite des talents de la Bundesliga vers la lucrative Premier League anglaise (Florian Wirtz, Benjamin Sesko, Hugo Ekitiké), Luis Diaz et Jobe Bellingham ont pris le chemin inverse et vont découvrir la Bundesliga.
À l’occasion du 80e anniversaire de la victoire de la Guerre mondiale antifasciste, plus de 3 000 jeunes venus de 130 pays se sont réunis à Beijing le 29 juillet pour célébrer la paix et rappeler l’importance de la mémoire historique.
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À l’occasion du Grand Magal de Touba, des milliers de fidèles convergent vers la ville sainte pour commémorer l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.
Derrière l’apparente stabilité des prix des hydrocarbures se dissimule un angle mort rarement interrogé mais profondément structurant, celui de l’uniformité tarifaire. Qu’il s’agisse de Dakar ou d’un village enclavé du Fouta, d’un cadre urbain ou d’un petit exploitant agricole, le litre de carburant est facturé au même prix, comme si la dépense représentait partout la même charge, le même effort, le même renoncement.
Le vendredi 1er août a été marqué par la présentation du plan économique et social du gouvernement au grand théâtre national
Le gouvernement s’apprête une fois de plus à servir un supposé plan de redressement.
Il y a dans le mot masla une douceur feutrée, comme un tissu qu’on tend entre les voix pour qu’elles ne s’entrechoquent pas.
Avec l’accélération mondiale de la transition énergétique, le Sénégal continue de faire face à des défis majeurs en matière d’électrification, malgré ses nombreux atouts naturels et les opportunités offertes par l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières.
La BPI France, Banque Publique d'Investissement, vient d'organiser ce 8 juillet 2025 à Dakar, à une semaine pile de la fête nationale française qui commémore l'historique '(R...)Évolution française' de 1789...