Les artisans de Kaffrine ont tenu un point de presse pour alerter les autorités locales et nationales sur les difficultés qu’ils rencontrent depuis leur déplacement vers le nouveau site artisanal.
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Les artisans de Kaffrine ont tenu un point de presse pour alerter les autorités locales et nationales sur les difficultés qu’ils rencontrent depuis leur déplacement vers le nouveau site artisanal.
Yeumbeul-Nord : élèves assis à même le sol, les enseignants du Lycée Ibrahima Diop en grève
Des délégations du Hamas et du Fatah se rencontrent au Caire pour discuter de l'après-guerre à Gaza (TV égyptienne)
Invité du "Jury du dimanche" sur iRadio, le leader du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a défendu le rôle de la société civile dans le débat public et réfuté toute confusion avec l’opposition.
place de la société civile et la recomposition en cours de l’opposition sénégalaise ont été au cœur du "Jury du dimanche" sur iRdio. Invité, Thierno Bocoum a expliqué, parlant du repositionnement politique, que le pays entre dans une phase charnière où chaque acteur doit redéfinir son rôle.
À Fatick, la rentrée des classes rime cette année encore avec inquiétude et frustrations.
En Premier League, la compétition est très rude. Les entraîneurs se retrouvent rapidement sur la sellette en cas de cumul de mauvais résultats
Actualités Sénégalaises et Luttes Populaires
Actualités Sénégalaises et Luttes Populaires
Cancers à Touba: Les confidences bouleversantes d'un gynécologue
Dans une note parvenue à Seneweb, le Collectif interministériel des agents de l'Administration sénégalaise (CIAAS) attire l'attention du gouvernement sur une situation qui peut engendrer des conséquences incommensurables sur le plan du travail et social de certains des travailleurs.
"Situation scandaleuse" : Les travailleurs de l'AIBD n'ont toujours pas perçu leurs salaires
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Thierno Lô : «Le plus grand problème du Sénégal aujourd’hui, c’est le parti au pouvoir lui-même»
Un fait divers bouleversant secoue le quartier Kissosso, dans la commune de Matoto (Conakry).
Les populations de Thioffack, un quartier de la commune de Kaolack, ont décidé de faire entendre leur voix.
Des ressortissants ouest-africains expulsés par les États-Unis vers le Ghana se retrouvent livrés à eux-mêmes au Togo, où ils sont arrivés sans papiers d’identité, ont rapporté à l’AFP deux des expulsés et leur avocate.
Des ressortissants ouest-africains expulsés par les États-Unis vers le Ghana se retrouvent livrés à eux-mêmes au Togo, où ils sont arrivés sans documents d’identité, ont rapporté à l’AFP deux des expulsés et leur avocate.
Le rappeur Simon Kouka a exhorté les jeunes de Ziguinchor et de la zone Sud à jouer pleinement leur rôle de sentinelles face aux entreprises minières.