Voici les principaux extraits du discours d'investiture lundi du général Brice Oligui Nguema, qui a prêté serment en tant que président de la transition cinq jours après avoir renversé Ali Bongo Ondimba.
"Comme disait l’ancien président ghanéen Gerry John Rawlings, quand le peuple est écrasé par ses dirigeants avec la complicité des juges, c’est l’armée qui lui rend sa liberté et sa dignité (...)
C’est fort de cet esprit que le 30 août 2023 (...), les forces de défense et de sécurité de notre pays ont pris leurs responsabilités en refusant le coup d’Etat électoral qui venait d’être prononcé par le Centre gabonais des élections à la suite d’un processus électoral outrageusement biaisé.
C’est sans aucune violence, sans heurts et sans effusion de sang que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a changé le régime en place qui confisquait le pouvoir des institutions de la République depuis plusieurs années au mépris flagrant des règles démocratiques.
Cette action patriotique, inédite, restera sans doute un cas d’école dans les annales de notre histoire. L’armée républicaine s’est inscrite dans le refus de cautionner la forfaiture qui aurait, une fois de trop, coûté la vie à de nombreux citoyens (...)
Les forces de défense et de sécurité avaient un double choix: soit tuer des Gabonais qui auraient légitimement manifesté, soit mettre fin à un processus électoral manifestement pipé (...)
C’est en toute liberté, responsabilité que nous avons dit non, plus jamais ça dans notre beau pays le Gabon. C’est l’occasion de remercier le soutien du peuple qui, de manière spontanée, a adhéré à cet acte patriotique. Notre étonnement est grand quand on entend certaines institutions internationales condamner l’acte posé par des soldats qui n’ont fait que respecter leur serment sous le drapeau: sauver la patrie au péril de leur vie.
Desmond Tutu disait: +si vous êtes neutres devant une situation d’injustice c’est que vous avez choisi d’être du côté de l’oppresseur+. Nous, forces de défense et de sécurité, nous avons choisi d’être du côté du peuple et de la liberté, tel le général De Gaulle jadis pour la France (...) Il est important que les Gabonais de toutes les couches s’accordent pour adopter une nouvelle Constitution par référendum ainsi qu’un nouveau code électoral et un code pénal fiable qui garantisse à tous les mêmes chances.
Notre pays le Gabon mérite des institutions fortes, crédibles, une gouvernance assainie plus en phase avec les normes internationales en matière de respects des droits humains, des libertés fondamentales, de la démocratie, de l’Etat de droit (...). Depuis quelques jours, le CTRI a entrepris des consultations avec toutes les forces vives de la Nation.
Les préoccupations soulevées sont légitimes et limpides. Aussi, avec le gouvernement qui va être mis en place dans quelques jours, composé de gens expérimentés et de personnes à la compétence aguerrie, nous allons nous atteler à donner à tous des raisons d’aspirer à une vie meilleure. Je m’engage solennellement à ne ménager aucun effort pour qu’à l’issue de cette transition, notre pays le Gabon soit doté d’institutions fortes, démocratiques et crédibles (...) Il faut un changement profond, issu de notre réflexion commune, c’est pourquoi j’instruis déjà le futur gouvernement à réfléchir sans délai sur les mécanismes à mettre en place afin de faciliter le retour au pays de tous les exilés politiques (...), amnistier les prisonniers d’opinion (...), financer l’économie nationale avec des partenaires locaux et les institutions financières locales (...) réviser les conditions d’attribution de la nationalité gabonaise (...)
A l’issue de cette transition, avec l’apport de tous les Gabonais, partenaires au développement, nous entendons remettre le pouvoir aux civils en organisant de nouvelles élections libres, transparentes et crédibles dans la paix sociale".
3 Commentaires
Mister T
En Septembre, 2023 (14:15 PM)Cette forme d'organisation devrait se faire au niveau de la CDEAO avec l'élaboration d'une constitution commaunautaire qu'aucun pays ne pourrait modifier unilatéralement.
Parallement, une force devrait être constitée pour acompagner une cours spéciale communautaire, chargée d'organiser et de superviser les élections dans chaque pays. Bien entendu, il y aurait interdiction formelle pour un militaire ou un ancine militaire d'occuper un poste politique ou de cadidater pour des élections présidentielles.
Cette instance aurait un pouvoir coercitif pour faire respecter partout cete constitution communautaire.
Les armées nationales devraient être désoutes et après avoir fait signé un pacte de non agresssion entre les pays memebres, une armée communataire serait constitée pour défendre les frontières communues.
Les pays n'auraient droit qu'à des forces de police et de gendarmerie.
Ainsi, la lutte sera immédiatement enclenchée pour éradiquer le djiadisme dans toute la région.
Il faut qu'on imagine en Afrique notre propre forme de gouvernance au lieu de copier le modèle occidental qui n'est pas adapté à nos pays.
Bien entendu, les principes de la déclaration universelle des droits de l'homme seraient constitutif du préambule de cette nouvelle constitution communautaire.
Mister T
En Septembre, 2023 (14:15 PM)Cette forme d'organisation devrait se faire au niveau de la CDEAO avec l'élaboration d'une constitution commaunautaire qu'aucun pays ne pourrait modifier unilatéralement.
Parallement, une force devrait être constitée pour acompagner une cours spéciale communautaire, chargée d'organiser et de superviser les élections dans chaque pays. Bien entendu, il y aurait interdiction formelle pour un militaire ou un ancine militaire d'occuper un poste politique ou de cadidater pour des élections présidentielles.
Cette instance aurait un pouvoir coercitif pour faire respecter partout cete constitution communautaire.
Les armées nationales devraient être désoutes et après avoir fait signé un pacte de non agresssion entre les pays memebres, une armée communataire serait constitée pour défendre les frontières communues.
Les pays n'auraient droit qu'à des forces de police et de gendarmerie.
Ainsi, la lutte sera immédiatement enclenchée pour éradiquer le djiadisme dans toute la région.
Il faut qu'on imagine en Afrique notre propre forme de gouvernance au lieu de copier le modèle occidental qui n'est pas adapté à nos pays.
Bien entendu, les principes de la déclaration universelle des droits de l'homme seraient constitutif du préambule de cette nouvelle constitution communautaire.
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