L’activiste Ardo Gningue comparu, ce mercredi, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour les délits de discours contraires aux bonnes mœurs et écrits contraires aux bonnes mœurs. Ardo Gningue s’est présenté comme un éleveur. Il a avait publié sur sa page Facebook que le procureur de la république ne peut pas poursuivre sur la base du mot « thiappa ». Au cas contraire, une information judiciaire devait être ouverte contre le chroniqueur Pape Assane Seck qui dit « Sarap li ».

Ardo Gningue a assumé ses publications. Il a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’insulter. Et le mot « thiappa » dépend de l’entendement. Il s’est expliqué, disant que les militants du Parti Pastef l’avaient menacé en le promettant qu’il ne va pas passé la Korité dehors. Ainsi les menaces étaient devenues virales sur les réseaux sociaux. C’est pourquoi il a tenu ce discours.

Le procureur de la République l’a sermonné, en lui rappelant que le mot mot « Thiappa » qu’il a employé a un définition précise en wolof. Pour le parquet le chroniqueur il n’a pas à tenir ce discours qui est contraire à nos bonne mœurs. Le ministre public a requis 6 mois dont trois mois ferme.

Le prévenu a été défendu par Mes Me Tafsir Abdoul Sy, Me Alioune Badara Fall, Amadou Sall et Oumar Youm. A titre principal, le avocats a plaidé la relaxe pure et simple. Selon Me Fall le procureur a fait une réquisitoire sévère. Pour la robe noire l’élément moral fait défaut. Subsidiairement, la Défense a sollicité la clémence. Ardon sera fixé sur son sort le 26 mars prochain.