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Liberté d’expression : Le Premier ministre burkinabé tacle les Occidentaux en évoquant les cas Nathalie Yamb et Kémi Séba

Auteur: Bernardin PATINVOH

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Liberté d’expression : Le Premier ministre burkinabé tacle les Occidentaux en évoquant les cas Nathalie Yamb et Kémi Séba

Lundi dernier, le Premier ministre burkinabé Apollinaire Kyélem de Tambela a encore gratifié ses collaborateurs d’une longue tirade sur l’impérialisme lors de la cérémonie de montée des couleurs. « Chaque fois que les autorités de la Transition prennent la parole, l’impérialisme et ses valets locaux tremblent. Ils tremblent parce qu’ils savent que c’est pour encore révéler au public un aspect de leurs intrigues » a lancé d’entrée l'autorité.
Pour lui, les dirigeants burkinabé n’auront de cesse de parler pour éveiller les consciences afin que « plus jamais le peuple ne se laisse duper par des aventuriers sans foi ni loi, et des marchands d’illusions ». 
Le respect de la liberté d’expression est l’autre « cheval de Troie » de l’impérialisme
S'inscrivant dans cette logique d’éveil des consciences, Apollinaire Kyelem de Tambela a évoqué ce qui constitue d’après lui, les pièges conçus par les impérialistes pour faire de « nos Etats des Etats faibles, malléables à souhait ».
Au nombre de ces pièges, il y a « le respect de la liberté d’expression. Le Premier ministre burkinabé estime que c’est « un cheval de Troie ».
« Pour l’Occident, ses valets locaux infiltrés dans nos sociétés ont le droit de s’exprimer comme ils l’entendent, sans aucune restriction ni réglementation. Gare à quiconque osera remettre cela en cause. Aussitôt les Gouvernements et les médias occidentaux montent sur leurs grands chevaux, grossissent négativement les faits et brandissent les menaces. 
Les ambassades, les ONG à la solde de l’Occident et les institutions internationales sont mises à contribution pour vilipender, intimider et réprimer. Pourtant nul ne viole autant la liberté d’expression que les Occidentaux » fait remarquer le chef du gouvernement burkinabé.
Interdiction d’entrée et de séjour en France pour Nathalie Yamb 
Il évoque en guise d’exemple, l’expulsion des organes de presse russes de la France et d’autres pays Occidentaux après le déclenchement du conflit ukrainien, « l’interdiction d’entrée et de séjour en France » imposée à « la dame de Sotchi (Nathalie Yamb) pour simple délit d’opinion et le retrait de la « nationalité française » à l’activiste (Kémi Séba) » pour « délit d’opinion » également.
Avec de tels faits, « où se trouve la liberté d’expression en Occident » s’interroge le Premier ministre burkinabé.
Il pense qu’il est « temps de comprendre que ce n’est pas la liberté d’expression que l’Occident défend, mais plutôt des intérêts idéologiques, politiques et économiques.
La prétendue liberté d’expression et les prétendus droits de l’Homme sont de simples moyens d’actions pour aboutir à ses fins dans nos pays », soutient in fine Apollinaire  Kyélem de Tambela.
Auteur: Bernardin PATINVOH

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