Début avril, l'Algérie a abattu un drone malien, exacerbant les tensions entre Bamako et Alger. Le régime d'Assimi Goita ne s’est pas embarrassé de circonlocution sémantique pour dénoncer « un acte d’agression inédit », traitant le régime Tebboune de « parrain du terrorisme international ».
En déplacement à Kidal le vendredi dernier, le ministre malien de la Défense, Sadio Camara, a évoqué ces événements. Pour lui, Alger a posé un acte "grave" et doit désormais comprendre que le Mali ne tolérera « aucun acte d'agression contre ses appareils de défense ».
Bamako ne cédera pas non plus « aux intimidations et pression extérieure », a prévenu le ministre de la Défense, avant d’inviter le voisin algérien à « revenir à la raison ».
« Nous ne sommes pas dans une logique d’escalade. Nous laissons cela à ceux qui manquent de vision. Le Mali est capable de contrôler son espace aérien. Nous maîtrisons nos frontières. Nous appelons notre voisin et partenaire algérien à revenir à la raison. L’heure est à la coopération stratégique, pas à la provocation », a-t-il déclaré en substance selon Maliweb.
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