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Peu connu du grand public avant le décès de son père Idriss Déby, mardi dernier, le jeune général vient ainsi d'ajouter son nom à la liste des "fils de" président qui, en Afrique, ont repris le flambeau de leurs pères, immédiatement après leur mort. Mahamat Idriss Déby, semble être « bien imprégné ». Général quatre étoiles à seulement 37 ans, chef de la Garde présidentielle, qui est la clé de voûte du régime depuis trente ans, est le nouvel homme fort de N’Djamena, du moins pour une transition de 18 mois. En tout cas, selon la charte de ladite transition, « il occupe les fonctions de président de la République, de chef de l'Etat et de chef suprême des Armées », il « nomme et révoque les membres du gouvernement de transition » et désigne « les membres du Conseil national de transition » en charge de la fonction législative.
Le clan Bongo, 53 ans au pouvoir![]()
Au Gabon, Ali Bongo Ondimba a succédé à son père Omar Bongo à la tête du pays, en 2009. La succession est intervenue après le décès de son paternel, resté au pouvoir 41 ans. Ali Bongo entre au cabinet de son père à 28 ans, puis il devient ministre de la Défense et vice-président du parti présidentiel. Il s’est présenté candidat à sa propre succession pour un nouveau mandat de sept ans en 2016. Face à lui, onze candidats dont un favori : Jean Ping, 73 ans, ancien ministre de son père et ex-numéro un de la commission de l’Union africaine. Mais le président sortant, bien qu’accusé de fraude par l'opposition, finit par remporter l’élection.
Togo, les Gnassingbé au pouvoir depuis 1967![]()
Le scénario est quasi identique au Togo, Faure Gnassingbé a succédé à son père le général Gnassingbé Eyadéma, mort le 5 février 2005. Faure était déjà ministre. Son installation à la suite d’élection présidentielle avait déclenché une vague de violences durement réprimée, notamment dans les fiefs de l’opposition, qui dénonçait « une fraude massive ». Après trois mois de crise politique, il est finalement officiellement déclaré président élu, puis investi à la tête du pays. Son père, Gnassingbé Eyadéma a dirigé le pays d'une main de fer pendant 38 ans. Cet ancien sergent de l'armée française durant la période coloniale avait pris le pouvoir par un coup d'Etat en 1967.
Les Kabila, de Laurent à Joseph![]()
En République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila a pris le pouvoir après l’assassinat de son père Laurent Désiré Kabila, le 16 janvier 2001. Militaire de formation, Joseph Kabila prend les rênes d’un vaste pays ravagé par la guerre. En octobre 2006, il remporte l’élection présidentielle, devenant à l’âge de 35 ans le premier président élu au suffrage universel du pays et le plus jeune chef d’Etat en exercice en Afrique. Il a quitté le pouvoir en 2019, marquant ainsi la première transition démocratique de la République démocratique du Congo depuis son indépendance.
Obiang, vice-président de son père![]()
Même s’il n’est pas encore au pouvoir, on peut également ajouter à la liste Théodorin Obiang en Guinée équatoriale. Le vice-président du pays est dans les starting-blocks pour succéder à son père, Théodoro Obiang. Ce dernier, autoproclamé président à vie de son pays, est à la tête de la Guinée équatoriale depuis 1979.
« Retour gagnant » des Kenyatta![]()
Le père d’Uhuru Kenyatta est la principale figure de l’opposition à la colonisation britannique. Il devient le premier président du Kenya en 1964. Uhuru grandit donc au cœur du pouvoir. En 1978, son père Jomo Kenyatta meurt alors qu’Uhuru n’a que 16 ans. Quelques années plus tard, le jeune homme quitte le pays pour réaliser des études à l’Université d’Amherst, dans le Massachusetts. Revenu au pays, Uhuru Kenyatta ne s’engage pas tout de suite en politique. Il fonde une société d’exportation de produits agricoles et reprend l’empire financier familial. En 2007, plutôt que de se présenter, il soutient Mwai Kibaki qui l’emporte face à Raila Odinga. En 2011, sa fortune personnelle est estimée par le magazine Forbes à 500 millions de dollars, lui valant la position de 26e fortune africaine. En 2013, il se présente à l’élection présidentielle sur un ticket avec son ancien adversaire politique William Ruto, et remporte le scrutin. À 51 ans, Uhuru Kenyatta devient le plus jeune président du pays.Avec ces exemples loin d'être exhausifs sur le continent africain, on voit aisément où mène une longévité exceptionnelle au pouvoir. Au fil du temps, bien des gens finissent par penser qu’il est inscrit dans leurs gènes de diriger leur pays. Ce qui pourrait donner des idées à certains.
Peu connu du grand public avant le décès de son père Idriss Déby, mardi dernier, le jeune général vient ainsi d'ajouter son nom à la liste des "fils de" président qui, en Afrique, ont repris le flambeau de leurs pères, immédiatement après leur mort. Mahamat Idriss Déby, semble être « bien imprégné ». Général quatre étoiles à seulement 37 ans, chef de la Garde présidentielle, qui est la clé de voûte du régime depuis trente ans, est le nouvel homme fort de N’Djamena, du moins pour une transition de 18 mois. En tout cas, selon la charte de ladite transition, « il occupe les fonctions de président de la République, de chef de l'Etat et de chef suprême des Armées », il « nomme et révoque les membres du gouvernement de transition » et désigne « les membres du Conseil national de transition » en charge de la fonction législative.Le clan Bongo, 53 ans au pouvoir
Au Gabon, Ali Bongo Ondimba a succédé à son père Omar Bongo à la tête du pays, en 2009. La succession est intervenue après le décès de son paternel, resté au pouvoir 41 ans. Ali Bongo entre au cabinet de son père à 28 ans, puis il devient ministre de la Défense et vice-président du parti présidentiel. Il s’est présenté candidat à sa propre succession pour un nouveau mandat de sept ans en 2016. Face à lui, onze candidats dont un favori : Jean Ping, 73 ans, ancien ministre de son père et ex-numéro un de la commission de l’Union africaine. Mais le président sortant, bien qu’accusé de fraude par l'opposition, finit par remporter l’élection.Togo, les Gnassingbé au pouvoir depuis 1967
Le scénario est quasi identique au Togo, Faure Gnassingbé a succédé à son père le général Gnassingbé Eyadéma, mort le 5 février 2005. Faure était déjà ministre. Son installation à la suite d’élection présidentielle avait déclenché une vague de violences durement réprimée, notamment dans les fiefs de l’opposition, qui dénonçait « une fraude massive ». Après trois mois de crise politique, il est finalement officiellement déclaré président élu, puis investi à la tête du pays. Son père, Gnassingbé Eyadéma a dirigé le pays d'une main de fer pendant 38 ans. Cet ancien sergent de l'armée française durant la période coloniale avait pris le pouvoir par un coup d'Etat en 1967.Les Kabila, de Laurent à Joseph
En République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila a pris le pouvoir après l’assassinat de son père Laurent Désiré Kabila, le 16 janvier 2001. Militaire de formation, Joseph Kabila prend les rênes d’un vaste pays ravagé par la guerre. En octobre 2006, il remporte l’élection présidentielle, devenant à l’âge de 35 ans le premier président élu au suffrage universel du pays et le plus jeune chef d’Etat en exercice en Afrique. Il a quitté le pouvoir en 2019, marquant ainsi la première transition démocratique de la République démocratique du Congo depuis son indépendance. Obiang, vice-président de son père
Même s’il n’est pas encore au pouvoir, on peut également ajouter à la liste Théodorin Obiang en Guinée équatoriale. Le vice-président du pays est dans les starting-blocks pour succéder à son père, Théodoro Obiang. Ce dernier, autoproclamé président à vie de son pays, est à la tête de la Guinée équatoriale depuis 1979.« Retour gagnant » des Kenyatta
Le père d’Uhuru Kenyatta est la principale figure de l’opposition à la colonisation britannique. Il devient le premier président du Kenya en 1964. Uhuru grandit donc au cœur du pouvoir. En 1978, son père Jomo Kenyatta meurt alors qu’Uhuru n’a que 16 ans. Quelques années plus tard, le jeune homme quitte le pays pour réaliser des études à l’Université d’Amherst, dans le Massachusetts. Revenu au pays, Uhuru Kenyatta ne s’engage pas tout de suite en politique. Il fonde une société d’exportation de produits agricoles et reprend l’empire financier familial. En 2007, plutôt que de se présenter, il soutient Mwai Kibaki qui l’emporte face à Raila Odinga. En 2011, sa fortune personnelle est estimée par le magazine Forbes à 500 millions de dollars, lui valant la position de 26e fortune africaine. En 2013, il se présente à l’élection présidentielle sur un ticket avec son ancien adversaire politique William Ruto, et remporte le scrutin. À 51 ans, Uhuru Kenyatta devient le plus jeune président du pays.Avec ces exemples loin d'être exhausifs sur le continent africain, on voit aisément où mène une longévité exceptionnelle au pouvoir. Au fil du temps, bien des gens finissent par penser qu’il est inscrit dans leurs gènes de diriger leur pays. Ce qui pourrait donner des idées à certains.
Commentaires (19)
Woodside Energy, l’opérateur de Sangomar, a attribué au canadien Zenith Energy, un contrat pluriannuel de fourniture de services d’ingénierie de forage pour le développement du champ pétrolier Sangomar, au large du Sénégal, informe nos confrères d’Agence Ecofin.
Selon les termes de l’accord, 23 puits sous-marins seront forés, avec pour objectif la production d’environ 231 millions de barils de pétrole. Pour ce faire, l’expertise de Zenith sera mise à contribution depuis les phases de conception des puits jusqu’à la planification du développement du champ, y compris l’exploitation ainsi que l’abandon des puits.
« Ce contrat revêt une importance significative pour Zenith et s’appuie sur les services que nous avons fournis à Woodside jusqu’à présent. Nous sommes ravis de soutenir un opérateur comme Woodside dans les phases de préparation finale et d’exécution de son développement au Sénégal. Nous sommes impatients de faire partie de l’équipe, en mettant à disposition notre personnel expérimenté en eaux profondes. », a commenté Martin Booth, directeur général de Zenith Energy.
Sangomar est le premier projet pétrolier du Sénégal et devrait entrer en production, d’ici les deux prochaines années, avec un plateau initial de production compris dans la fourchette de 75 000 à 100 000 barils par jour. Pour rappel, outre le projet de Sangomar, Zenith Energy a également participé au développement de puits offshore et onshore au Maroc, en Egypte et en Australie.
Abdoulaye Wade le meilleur président du senegal de tout les temps selon sonko voulait passer le flambeau a son fils Karim, le plus intelligent du senegal selon ablaye wade.
Quand on est médiocre et qu’on prend le pouvoir au hasard des événements, qu’on gouverne de façon calamiteuse en pillant sans vergogne les richesses nationales, on aimerait pas laisser le pouvoir entre d’autres mains qui vous conduiraient certainement à la guillotine. On remet tout simplement le pouvoir à son fils pour échapper à la vindicte populaire
Les idées survivent souvent aux conditions matérielles qui les ont engendrées, il ne suffit pas que la structure change pour que la superstructure suive. La mentalité monarchique a survécu dans beaucoup de coins d'Afrique, mais n'oubliez pas qu'une "dynastie Gandhi" a longtemps régné sur l'Inde, que l'actuel Premier est fils de Premier, que les Etats Unis ont connu deux présidents Bush, père et fils........
.......du Canada......
Les Bush sont élus par les américains. Pas de coup d’état, pas de confiscation du pouvoir. Comparons ce qui est comparable.
Il y a du monde au balcon. Pauvre continent.
aux états unis . il y a eu les Bush père et fils
Ils sont élus mon pauvre.
KOUNOUNE LA SOUFFRANCE AVEC ECOTRA
ECOTRA de Abdoulaye Sylla tarde a finaliser la route qui mène a Kounoune et plus grave le personnel actuel au niveau du chantier est resté deux mois sans être payé
Les entreprises Sénégalaises sont incapables de respecter les engagements
Les kounounois souffrent difficilement de cette situation qui perdure
Il est plus raisonnable de confier les chantiers aux Toubabs les expatriés au moins respectent les engagements contrairement aux sénégalais qui ne respectent ni leur personnel ni leurs engagements
KOUNOUNE LA SOUFFRANCE AVEC ECOTRA
ECOTRA de Abdoulaye Sylla tarde a finaliser la route qui mène a Kounoune et plus grave le personnel actuel au niveau du chantier est resté deux mois sans être payé
Les entreprises Sénégalaises sont incapables de respecter les engagements
Les kounounois souffrent difficilement de cette situation qui perdure
Il est plus raisonnable de confier les chantiers aux Toubabs les expatriés au moins respectent les engagements contrairement aux sénégalais qui ne respectent ni leur personnel ni leurs engagements
Karim wade
Obiang n'est ni cfa, ni francophone....
Oin, oin c'est la France....votre vie est trop trop nekh....
Ou est passée la Maybach ? 10 millions ex premiers ministre, Bougazelli dehors, carburant frelaté, nique un tapin pendant le couvre feu, Koudou toujours là, trafiquant de médocs retour en Guinée, Samuel l'eauet la SAR.....c'est la France...
Alors que vous suivez et sucez des médiocres matin, midi et soir....
Obiang président de la seule ex colonie espagnole en Afrique, à savoir la Guinée Equatoriale a comme monnaie, le CFA.
Bonjour,
Nous disons non à la confiscation du pouvoir par les armes.
Nous disons non à ce général semi-lettré qui s'arroge les prérogatives du Président de la république.
Nous disons non à ce lycéen promu au grade de général par son feu père , qui en a fabriqué tant d'autres illettrés.
Nous disons non à la France colonialiste, maçonnique et prédatrice.
Nous nous insurgeons contre la politique impérialiste de Macron, qui veut sous prétexte de la sécurité au sahel nous imposer une dynastie pour piller nos richesse.
Cette pauvre France incapable de fabriquer un seul masque chirurgical et découvrir un remède contre le COVID 19, prétend contribuer au développement de l'Afrique.
Aujourd'hui, la France , plus préoccupée, à déstabiliser l'Afrique, est pauvre en publications scientifiques, en découvertes scientifiques et en innovations technologiques.
Les nombreux morts de COVID 19 en France doivent rappeler à Macron, qu'il faut consacrer ses ressources à promouvoir la science et la technique plutôt que de fournir des moyens de pérennisation des dictatures.
Du vivant d'Idr?s Deby, Macron n'a jamais ouvert sa petite gueule de gaulois pour condamner les violations de droits de l'homme dont sont victimes les tchadiens.
Alors qu'au même moment, il condamne la Russie pour l'emprisonnement d'un seul homme , Navalny et se défoule contre la junte birmane. Voilà deux poids deux mesures dans la politique de Macron.
Nous appelons le peuple français à faire des choix responsables aux prochaines élections.
Car, ses piètres dirigeants n'œuvrent point pour son rayonnement scientifique.
IMAGINEZ LE FILS DE MACKY LUI SUCCÉDER AU POUVOIR.................................
Plus 2 monarchies sur le continent !
Ce n'est pas une sinécure !
la France n'a rien à voir là dedans, c'est parce que les africains ne savent toujours pas qui ils sont et ce qu'ils veulent;
Je me demande comment bongo fils ce grand maître franc-maçon à qui les loges n'ont pas pu sauver de sa descente en enfer peut continuer à diriger le gabon. Ce gars ne vois plus bien, c'est un grabataire, son cerveau est endommagé à cause de son avc, bref il c'est un zombie
Mais quand même il est toujours président
La jeunesse Sénégalaise n'aurait jamais accepté ça
si la France le veut ça aura lieu et personne n'y pourra rien . si Wade fils n'a pas succédé à son père c'est paracerque la France ne le voulait pas mais pas votre soi-disant combat du 23 juin . En Afrique francophone c'est la France qui fait et défait les présidents. Le seul président qui les avait échappé ici au Sénégal c'est wade et ils l'ont eu en 2012. ne me dites pas que c'est le peuple qui élit sinon macky ne serait pas président en 2019. La démocratie , la transparence dans les élections c'est pour les pays qui n'obéit pas à l'occident. Dans le cas contraire tu peux ce tu veux . c'est la charte africaine de l'impérialisme.
Afrique mon Afrique...................ahhhhhhhhhhhhahhhhahhhhhhhhhhhhh
Que dans les pays francophone ça se passent le pouvoir de père en fils avec la bénédiction du colon français, qui maintient les mêmes pour pouvoir garder leurs intérêts et surtout le franc cfa, pauvres pays francophone
Que dans les pays francophone ça se passent le pouvoir de père en fils avec la bénédiction du colon français, qui maintient les mêmes pour pouvoir garder leurs intérêts et surtout le franc cfa, pauvres pays francophone
et que derby fils n'est pas le fils de son père, ainsi que Kabila fils et il paraît bongo fils non plus.
Plus le pays des cochons grattés est présent dans un pays plus ce pays est pauvre
Inéluctablement ils seront chassés, traqués jusqu'à la chute de leur empire
dans l'opposition sénégalaise aussi...
Cheikh Bamba Dieye et Karim Wade héritent dans leur partis de leurs géniteurs.
Han Han
dans l'opposition sénégalaise aussi...
Cheikh Bamba Dieye et Karim Wade héritent dans leur partis de leurs géniteurs.
Han Han
dans l'opposition sénégalaise aussi...
Cheikh Bamba Dieye et Karim Wade héritent dans leur partis de leurs géniteurs.
Han Han
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