UNE LETTRE OUVERTE QUI BROUILLE LES PISTES
Dans une lettre ouverte, diffusée sur les sites d’infos en ligne et courageusement anonyme, un prétendu collège des délégués de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar(CCIAD), est sorti du bois pour dénoncer un statu quo qui prévaudrait au sein de l’institution consulaire de la capitale du Sénégal. L’exercice, sommes toutes habituel, pourrait même passer inaperçu, si derrière les revendications légitimes de travailleurs inquiets de leur avenir professionnel, ne pointaient des indices graves et concordantes de manœuvres de bas étage de personnes tapies dans l’ombre. Leur sombre dessein : briser la dynamique de réformes des chambres consulaires et de l’union, depuis la mise en place le 12 mai du nouveau bureau de l’Union Nationale des Chambres de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Kaolack (UNCCIAS) avec pour la première fois , un président issu de l’intérieur du pays
Dans la ligne de mire de ses croisés qui ont pris le parti de se substituer aux élus, les équipes consulaires en place, le ministre de tutelle, Alioune Sarr et l’émergence de chambres consulaires dans les quatorze régions du Sénégal. Un tir croisé sans discernement, inélégant dans la forme et injuste dans le fond, et qui appelle de notre part les observations suivantes
Ces délégués commencent par évoquer un contentieux électoral généralisé et qui paralyserait le fonctionnement des institutions consulaire dans tout le pays. En évitant dans un amalgame tactique de préciser les CCIA concernées. Excepté le cas bien connu de la chambre de commerce de Dakar dont le traitement est en cours au sein des juridictions habilitées, nul autre litige d’écoulant des dernières élections consulaires n’existe, si ce n’est dans l’imagination fertile des auteurs de la lettre faussement ouverte
Cet argument bancal, ayant du mal à prospérer, nos preux chevaliers reviennent à la rescousse en brandissant l’arrêt N0 30 du 12 juin 2014 de la Cour Suprême. Une décision annulant de facto les élections consulaires initialement prévues en Décembre dernier. Ces travailleurs qui pratiquent une amnésie sélective oublient de signaler à l’opinion que cet imbroglio juridico-administrative a pour origine une contestation des élections au niveau de la CCIAD.Mieux ce sont les animateurs de la liste contestant le scrutin de Dakar qui ont récidivé en attaquant le décret 2014-47 .Donc qu’ils balaient devant la porte de l’institution qui les emploie , avant de s’attaquer aux autres chambres consulaires victimes collatérale du bras de fer entre listes concurrentes dans la région de Dakar . Le ministre du commerce qui est destinataire de cette missive au vitriol, en prend pour son grade, il lui est demandé de rapporter l’arrêté ministériel prolongeant le mandat des élus consulaires. En oubliant encore une fois de signaler que cette mesure conservatoire est de tradition dans l’histoire des chambres de commerce. Au-delà des milieux d’affaires, le report de scrutins est monnaie courante au Sénégal. Tout récemment les mandats des élus locaux a été prolongé de juin 2013 à juin 2014, sans que les travailleurs de ces collectivités locales, ne se signalent par des sorties intempestives et maladroites à l’endroit de leur ministre de tutelle
L’argument massue, à savoir l’institution d’une chambre unique à l’instar du Burkina Faso est gardé pour la fin. Dans un contexte de renforcement du processus de décentralisation, consacré par l’Acte III, envisager un tel anachronisme pourrait prêter à sourire. Sauf que cette vision étriquée des choses, confinant le Sénégal aux limites étroites d’une presqu’ile est symptomatique d’une pathologie propres à nos amis de Dakar
Pour finir , une chose est de revendiquer , d’être associés à une réforme engageant son avenir professionnel , autre chose est de s’en prendre à son employeur et à son ministre de tutelle , pour faire passer le message inaudible et brouillée de mauvais perdants si ce n’est des scories de l’histoire des institutions consulaires. Comme il semble utopique d’arrêter la mer avec ses bras , il est tout aussi vain de s’opposer à la dynamique de chambres de commerce fortes , assumant dans toutes leurs plénitudes les rôles et missions que leur confère la loi et les décrets régissant leur création et fonctionnement
8 Commentaires
Delegue
En Août, 2015 (15:04 PM)Mon cher vous n'avez rien compris de notre démarche.
1 - La question des réformes n'a pas était soulevé par les travailleurs que nous sommes, mais par le ministre lui même et mieux le gouvernement du Sénégal.
2 - Nous avons interpelé le ministre en premier lors de son passage à la RTS justement parce que les opérateurs économiques que vous êtes ne faites riens pour que ça change.
3 - Le 1er mai au lieu de faire comme tous les autres syndicats en déposant des doléances qui ne règlent que leurs problèmes, nous avons préféré travailler sur des propositions qui auront le mérite de poser le débat sur la réforme au moins.
4 - Notre combat ne vise ni les élus de Dakar encore moins ceux des régions.
5 - Aujourd'hui toutes ces communes nées de l'ACTE 3 crient leur détresse sur tous les média parce que justement le débat n'était pas inclusive au moment opportun.
6 - Nous employés de la CCIAD représentons la plus grande masse des travailleurs des CCIAS et vous le savez trés bien. Toutes les chambres réunis des autres régions que la capitale associées ne font pas le poids des employé de la CCIAD.
7 - Le budget des CCIAS des régions sans DAKAR ne représente absolument rien.
8 - Il est plus qu'évident que les Agriculteurs auront leur Chambre si on se réfère aux dires du Premier Ministre lors de son passage à l'Assemblé Nationale. Il est évident que dans les régions comme la votre SEDHIOU, si l'on sort les agriculteurs il ne restera rien des Chambres de Commerce.
Dites moi le contraire si c'est pas vrais. Le tissus industriel n’existe presque pas le commerce n'en parlons même pas car on sait que tout vient de Dakar.
9 - Le contexte actuel de la sous région ou même mondiale milite pour une unification des forces. Une chambre Nationale pourra être dirigé par vous même comme à l'image de la magistrature suprême qui jusqu'à n'a jamais était dirigé par un ressortissant de DAKAR.
10 et fin - NOTRE SORTIE PERMET AUJOURD'HUI D'AVOIR CE DEBAT ET LE MEILLEUR EST A VENIR CAR NOUS CONTINUERONS À PARLER POUR LE BIEN ETRE DE TOUS AU DEPEND MEME DE NOS PROPRES AUTORITES.
Ndour Samba
En Août, 2015 (17:53 PM)Celui de Dakar est aux mains d'un escroc, repris de justice
Celui de kaolack est dirigé par quelqu'un vomi par tous ses proches vu la façon dont il a traité sa 2eme épouse, en la répudiant.
Anonyme
En Août, 2015 (00:34 AM)Anonyme
En Août, 2015 (11:44 AM)Le collège des délégués de la chambre de commerce de Dakar est composé de gens égoïstes et manipulés par une personne "obsolète" à la tête des institutions consulaires depuis plus de 15 ans et n’à jamais oeuvrer pour l’intérêt des chambres de commerce. Et aujourd'hui il pense pouvoir rester à travers une refonte de la loi portant création des ccia. Si aujourd’hui si les chambres de commerce connaissent cette léthargie c’est à cause de la ccia de Dakar qui n’ont pose aucun acte pour promouvoir les chambres consulaires alors qu’elle disposait de tous les moyens pour agir (UNIX DES CHAMBERS DE COMMERCE ET CHAMBRÉ Capitale DU SÉNÉGAL. )
S’il y a une chambre de commerce à supprimer , elle devait être celle de Dakar qui ne fait rien pour les Opérateurs malgré sa position de CCIA de la capitale.
Anonyme Eclaireur
En Août, 2015 (11:31 AM)Pour votre gouverne, la lettre a été belle et bien signée "Abdoul Aziz Sabaly, Coordonnateur du Collège des Délégués de la CCIAD".
Cependant, ce sont les sites d'infos en ligne qui ont l'ont publiée sans signature. La preuve, votre nom ne figure pas au bas de votre navet sur ce siteweb.
Sg
En Août, 2015 (13:15 PM)maintenant quant au débat relatif à la Chambre Nationale il a été posé lors de la restitution de l'étude sur le financement des CCIAS et l'idée d'une Chambre unique a été unanimement rejetée et ce n'était pas des arguments qui manquaient. je ne vois pas pourquoi reposer ce débat ? l'acte III de la décentralisation qui prône la territorialisation des politiques publiques vient balayer d'un revers de main l'idée d'une Chambre Nationale.
Anonyme
En Août, 2015 (10:21 AM)Anonyme
En Août, 2015 (11:30 AM)- Des chef de services qui n'ont même pas le brevet,
- Des adjoints you amoul bac,
- Des agents de maitrise you amoul CEPE,
- Des primes dérisoires
- Des systèmes de notation inexplicables
- Et j'en passe.
Pensez vous qu'avec ça les CCIA dinanou dem?
Pour éviter un pléthore de démissions que la CCIAD a eu a connaitre, il faudra penser à bouger un peu et :
- Pousser l'actuel président à la sortie car il a épuisé ses mandat depuis
- combattre les disparités salariales
- exiger un audit des postes
- revoir le système de nomination
- créer des commissions d'avancement
- améliorer les conditions de travail des employés.
Pour cela yeungou yeugueul rék les gars.
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