(Correspondant permanent à Montréal) - Les nombreux fans du roi du mbalax qui rêvaient, depuis huit ans, de Youssou Ndour à Montréal, vont déchanter. Le chanteur sénégalais a décidé de ne pas faire le déplacement au 32e Festival où il devait animer, au soir du 27 juin, un concert axé sur son album Dakar-Kingston. Les organisateurs contactés par téléphone ont été surpris d’entendre que le musicien sénégalais a annulé son séjour de Montréal. Dépassé dans un premier temps par une telle perspective inattendue, Vincent Lefebvre de l’équipe Spectra, chargé des Relations de presse, internationales et touristiques, demande d’abord un peu de recul pour enquêter sur les raisons du forfait de dernière minute de Youssou Ndour. Relancé vendredi dernier par téléphone, Vincent Lefebvre confirme officiellement l’information, mais note qu’ils (les organisateurs du Festival) n’ont pas encore fini d’obtenir tous les détails d’une telle situation.
Les organiseurs du Festival devront aussi communiquer sur le sort du prix Antinion Carlos-Jobim décerné au musicien pour ‘s’être démarqué dans le domaine de la musique du monde’. Avant Youssou Ndour, le Prix Antinion Carlos Jobim qui porte le nom du musicien brésilien Antônio Carlos Brasileiro de Almeida Jobim, avait été décerné au Camerounais Richard Bona, lauréat en 2010. Le chargé des Relations de presse, internationales et touristiques du Festival n’a pas voulu s’appesantir sur les désagréments causés par la défection de Youssou Ndour, ni sur les dispositions utiles à communiquer pour les nombreux fans qui avaient déjà fini d’acheter par internet leur billet d’entrée. Vincent Lefebvre qui n’était pas en mesure d’apporter des précisions à ce niveau, insistera pour qu’on attende la sortie du communiqué officiel. Amertume et souci d’une maîtrise de l’organisation, les dirigeants du Festival ont déjà enlevé du site l’affichage du concert de Youssou Ndour. Il reste que la déception de la non venue du roi du mbalax à Montréal suscite des commentaires chez de nombreux Sénégalais du Canada.
Rencontré dans le Métro de Montréal, le musicien Zal Seck, en compagnie d’un de ses fils, qui devait jouer en première partie avec El Hadji Diouf lors du concert de Youssou Ndour, est tout simplement déçu que le patron du Super Etoile n’honore pas son engagement de Montréal. L’artiste s’interroge aussi sur la déception des nombreux fans du musicien, surtout que ce dernier sera à la même période aux Etats-Unis où il doit faire une grande tournée. Peut-être que se pose-t-il à son niveau la question de la rentabilité financière d’une seule soirée musicale à Montréal ?
Au Canada, Youssou Ndour ne compte pas des admirateurs que parmi ses compatriotes sénégalais et africains vivant au Canada, mais aussi parmi les Canadiens. D’ailleurs, à ce niveau, les organisateurs écrivaient à propos du musicien sénégalais que ‘sa dernière visite, c’était à l’occasion du 25e anniversaire du Festival, un doublé, avec son propre concert et, le lendemain, sa participation au mégaspectacle qui célébrait à la fois le Festival et le Cirque du Soleil. Celui que l’on considère comme le musicien africain le plus connu au monde (Bbc) ou encore l’artiste africain du siècle effectue un retour chez nous non seulement attendu, mais aussi étonnant : avec son nouvel album, Dakar-Kingston, il délaisse un temps le mbalax, sa marque de commerce, pour plonger dans l’univers du reggae… avec la même excellence’.
L’album Dakar-Kingston qui devait marquer le séjour montréalais de Youssou Ndour, a connu un vif succès au Canada.Quelques heures après son lancement, les tirages ont été totalement vendus.Les magasins étaient obligés de faire de nouvelles commandes pour satisfaire la clientèle.
8 Commentaires
Cool
En Juin, 2011 (08:01 AM)Undefined
En Juin, 2011 (10:24 AM)Reply_author
En Mars, 2022 (16:05 PM)En réalité, cette racaille de chefs militaires affairistes constitue une gangrène fatale à la bonne marche de nos forces de sécurité et défense.
Vivement une deuxième vague pour balayer toute cette pourriture qui, si on les laisse faire, finiront par nous imposer une nouvelle forme d'esclavage inédite de toute l'histoire de l'humanité.
Vive la résistance.
Undefined
En Juin, 2011 (13:08 PM)Eey
En Juin, 2011 (15:03 PM)Tika
En Juin, 2011 (00:23 AM)Momo
En Juin, 2011 (04:30 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:26 AM)Deme Mamadou
En Juin, 2011 (00:39 AM)Le langage artistique que nous allons verser,nous permet de dire que le rythme de tam-tam est une œuvre d art qui a poussé à maitre Abdoulaye Wade de déclencher une sensibilité éthique à l endroit de ses hôtes sénateurs américains.
Es ce que ces derniers accepteront de danser à notre rythme de sabaar?
Viendront ils également à l aide social des banlieusards?
Apparemment le bavardage du Président a provoqué une émotion dans la danse et veut servir des satisfaction.Cependant,sous le rafale des échos de répercussion des sons,les jeunes libéraux frustrés du département de Kanel ont échappé belle à la danse des démissionnaires.Toute leur mécontentement était,de leur avoir envoyer, lors des renouvellent des instances de l UJTL, un superviseur et des commissaires irresponsables.En effet, sous la sourde oreille du conseil de discipline du parti SOPI,,ces jeunes là ont fustigé jusqu'à la dernière énergie,les irrégularités constatées,le parti pris et la manque de transparence.
Le superviseur a négligemment expulsé certains jeunes qui était militant depuis 1988 et qui figurait précédemment dans le comité de liaison fédéral ( CLF).
A l en croire ce sont des jeunes qui n ont pas atteint à la limite d âge.Ils sont aujourd'hui victime d une omission volontaire complotée par certains responsables politique qui veulent à tout azimuts, les empêché de participer au congrès de l UJTL, qui était une affaire de jeunes.Es ce que c est normale de leur part?
Pour ne pas dire que nous en avons marre, en tant que frustrés, nous avons décidé tout bonnement d entrer à la danse.Nous allons ainsi emprunter à notre secrétaire général nationale,son élan de meilleur danseur qui traduit esthétiquement le concept de la démocratie à travers le sabaar sénégalais.
Selon son Excellence "on danse quand on veut,où l on veut et comme on veut car il n y a pas de billet à payer pour danser."Cela était aussi l avis de Moussa Sané, militant à Djanamalary qui nous interpelle à esquisser quelques pas de danse qui concordent à un rythme libéral.
En définitive, nous sommes tombés sous le charme d Abou Touré,un philosophe qui était également commissaire dans notre département qui nous conseille de danser moins librement car l objet véritable de la démocratie est une bonne police de mieux gouverner.
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