La judiciarisation de la parole publique au Sénégal : il est temps de sortir le citoyen du tribunal pénal (par Mouhamadou Moustapha DIAGNE)
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La judiciarisation de la parole publique au Sénégal : il est temps de sortir le citoyen du tribunal pénal (par Mouhamadou Moustapha DIAGNE)
Diomaye a tout sacrifié pour Ousmane Sonko et pour PASTEF.
Sidy Lamine Niass, sept ans après : L'éternel baobab de la presse sénégalaise (par Babacar Kebe)
Entre choix assumé, précarité extrême et sentiment d’abandon, les sans domicile fixe (SDF) vivent dans des conditions inhumaines.
UN CITOYEN VOUS PARLE.
Invité du podcast de l’ancien international anglais Rio Ferdinand Presents...
[Billet] Le Xon, ce gros raciste ! (Par Adama Ndiaye)
Le guide religieux Serigne Gaye Ndiéguéne, de la famille de Mame Ahmadou Barro Ndiéguéne et coordonnateur du MODDAP à Thiès, a répliqué au ministre Abdourahmane Diouf après sa sortie sur la « justice du vainqueur ».
Le journaliste et analyste politique Ibrahima Bakhoum revient sur la polémique autour des interviews accordées par Madiambal Diagne aux journalistes Maïmouna Ndour Faye de la 7Tv et Babacar Fall de la Rfm.
Dans une lettre ouverte rendue publique ce week-end, Babacar Lo Ndiaye, président du parti Fass-Jom, a lancé un appel solennel au président Bassirou Diomaye Faye. Il invite le chef de l’État à " reprendre fermement les rênes du pouvoir et à incarner pleinement l’autorité présidentielle".
Chaque année, la Police et la Gendarmerie publient leurs statistiques sur la délinquance et la criminalité.
Invité de l’émission Le Jury du Dimanche sur Iradio, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a manifesté sa désolation sur « le sort de la liberté d’expression » et a vivement mis en garde contre une « justice des vainqueurs ». L’ancien député appelle les nouvelles autorités à faire preuve de hauteur morale et de sens républicain.
Lors du sommet sur Gaza, Donald Trump a tenu des propos sexistes à l’encontre de la cheffe du gouvernement italien, seule femme parmi les dirigeants présents à ses côtés
"Je n'ai pas le droit de le dire mais.." : Trump vante le physique de Georgia Meloni
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Qu’est-ce qu’elle lui veut ? Selon la presse britannique, le prince Harry est harcelé par une femme, qui le suit partout.
Limogeage à la Présidence : Un responsable du Pastef soutient Salimata Dieng et lance un post sur Facebook
Mame Makhtar Guèye de JAMRA : "Nous rejetons fermement la loi d'amnistie"
L'ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, est sorti libre de son audition à la Section de recherches de Colobane. Son avocat, El Hadj Diouf, accompagné de Maitre El Hadj Oumar Youm, a vivement dénoncé ce qu'il qualifie d'acharnement politique et de violation des droits de son client.