Lors de sa récente visite au Burkina Faso, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a accordé une interview à la Radiotélévision du Burkina (RTB). Dans cet entretien, l’ancien maire de Ziguinchor a évoqué ses relations avec le président du Faso, le capitaine Traoré. Un homme qu’il considère comme « un ami et un frère ».
« Ce n’est pas d’aujourd’hui que datent nos relations »
« Le président Traoré, on se parlait, j’étais opposant. Il venait d’arriver au pouvoir. La dernière fois qu’on s’est parlé, c’était 48 heures avant mon arrestation (au Sénégal). Donc, ce n’est pas d’aujourd’hui que datent nos relations » a révélé le Premier ministre sénégalais qui adhère par ailleurs au combat panafricaniste mené par le dirigeant burkinabé.
Il a à l’occasion invité tous les panafricanistes à dépasser leurs divergences pour s’unir autour de l’essentiel. « Personne n’est panafricain que quelqu’un d’autre, c’est selon les contextes que les gens s’adaptent. Évitons des facteurs de division sur des détails souvent et mettons-nous autour de l’essentiel » a exhorté Ousmane Sonko.
Se mettre au service du peuple
« Ce n’est pas parce qu’on est arrivé au pouvoir de manière démocratique qu’on n’est pas révolutionnaire. Ce n’est pas parce qu’on est arrivé au pouvoir par d’autres moyens qu’on est plus révolutionnaire que d’autres. Les gens sont arrivés au pouvoir par les armes, ils ont été adulés, parce qu’ils ont fait des résultats. Des gens sont arrivés par les urnes, ils ont été renversés parce qu’ils n’ont pas fait de résultats » a fait observer Ousmane Sonko. Le plus important, c’est la capacité des dirigeants à se mettre au service de leur peuple » estime le fondateur du Pastef.
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