C’est peu de dire que les entreprises publiques ne marchent pas. Ils sont vraiment au bord de l’agonie. Après, Sunéor, transrail et récemment le problème de la sonatel, c’est la société dirigée par Christian Salvy qui menace de s’écrouler et pour cause. L’Etat n’a pas honoré ses engagements et les fournisseurs qui géraient les ennuis techniques ont juré la main sur le cœur qu’ils croiseront désormais les bras. Conséquence : 80 bus sont à l’arrêt du fait d’une dette de plus de 600 millions aux fournisseurs.
Les travailleurs de Dakar Dem Dikk pourraient rejoindre leurs « camarades » dela Sonatel, Sunéor, Air Sénégal international… dans la rue. De sources bien au fait du fonctionnement de la boîte, « la situation que traverse l’entreprise en ce moment est très critique. Dans les jours à venir, si rien est fait, c’est tout le personnel qui risque d’en pâtir. Car, les fournisseurs sont remontés à bloc contre l’Etat qui n’a pas honoré ses engagements ». La raison : Dakar Dem Dikk « doit pas moins de 600 millions de francs à des fournisseurs.
Une dette sociale qui se chiffre à 2 milliards environ
A Dakar Dem Dikk, on impute cette situation à une mauvaise gestion. « Plus de 80 bus sont actuellement immobilisés faute de boulons ou d’écrous parce que l’Etat n’a pas honoré ses engagements vis-à-vis des fournisseurs. Et, comme si les conditions de survie des employés lui importent peu, tout le staff directionnel est en « mission en Chine ». Pendant ce temps, les dettes sociales de l’entreprise se chiffrent à plus de deux milliards de nos francs.
« Tout le monde à la fête du 1er mai sauf les employés de DDD » Du côté des travailleurs, tous les sujets font l’actualité sauf l’éventualité de participer à la fête du 1er mai. En effet, à la « maison Salvy », les travailleurs ont décidé de ne pas participer. En lieu et place du défilé, ils optent tout bonnement « d’organiser un débat sur les urgences de la société ».
Le chargé de la Communication se débine et menace
Joint au téléphone, le chargé de la Communication de la boîte, El Hadj Amadou Sarr, a confirmé le déplacement du staff en chine. Seulement, vu que l’affaire était très sérieuse, il a demandé à s’entretenir avec le directeur par intérim en l’occurrence, un certain M Thiam. Mais, finalement, il n’a pas voulu nous parler, se contentant de menacer : « tout ce que vous écrirez n’engagera que vous ».
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