Les blanchisseurs de capitaux ne baissent pas les bras, malgré la lutte engagée par nos Etats pour les contrer. Les proportions que ce phénomène a prises, sont devenues plus inquiétantes.
«Aujourd’hui, le phénomène du blanchiment a atteint des proportions inquiétantes», a déclaré Papa Ousmane Guèye, le tout nouveau directeur général de la Douane, ce jeudi, au cours de la 22ème réunion plénière du Groupe intergouvernemental d’Action contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l’Ouest (Giaba).
L’ex-secrétaire général du ministère de l’Economie des Finances et du Plan indique que «malgré les actions réalisées par le Giaba et les Etats, force est de constater que beaucoup d’efforts restent à faire dans nos pays dont les économies vulnérables constituent une cible privilégiée pour les blanchisseurs et les criminels». Pour lui, nos Etats devront éliminer les lacunes dans nos systèmes de lutte de protéger nos économies et d’empêcher les criminels de prospérer dans leurs activités.
Le directeur général du Giaba a lui aussi souligné qu’ «on ne peut pas dire que le blanchiment est en régression». Et le fait que nos économies soient fortement «influencées par la circulation du cash», hausse la vulnérabilité. A cela, s’ajoutent «les conflits régionaux» et l’instabilité que cela engendre. Un ensemble de facteurs qui ne facilitent pas la lutte contre ce fléau.
Auteur: SenewebNews
Publié le: Jeudi 13 Novembre 2014
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