Le ministère de l’Energie et des Mines vient de sélectionner une vingtaine de projets de production d’énergies renouvelables, en espérant accueillir en 2013 les premiers kilowattheures de cette forme d’énergie, a annoncé jeudi à Dakar un officiel sénégalais.
Quatre projets de production d'énergie éolienne, autant de projets d'installation de centrales biomasse et "pas moins de 10 projets" de production d’énergie solaire viennent d’être agréés par un "comité d'agrément" mis en place par le département de tutelle, a dit Boubacar Mbodji, conseiller technique en énergies renouvelables et efficacité énergétique au ministère de l’Energie et des Mines.
Ces projets ont été "agréés" suivant un certain nombre de critères, dont "la crédibilité", "l’expérience" et le niveau du prix auquel les promoteurs veulent vendre l’énergie produite à la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), a expliqué M. Mbodj.
Il participe à la première édition du Forum d'investissement sur les énergies renouvelables dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’un des projets de production d’énergie éolienne est "nettement avancé", au point que "nous pouvons espérer que les premiers kilowattheures d’énergie renouvelable seront produits avant la fin de 2013", a signalé Boubacar Mbodj, dans un exposé présenté à ce forum de deux jours.
"Nous avons limité à 15 mégawatts les puissances des unités d’énergie solaire à installer et à 50 mégawatts celles des centrales éoliennes, puisque que nous sommes encore en apprentissage dans ce domaine", a-t-il précisé, devant des experts de la CEDEAO et des acteurs du secteur de l’énergie des 15 pays membres de l’organisation régionale.
Au Sénégal, a-t-il par ailleurs signalé, "les universités traînent les pieds quand il s’agit de payer l’électricité. Et, il est impensable de leur couper l’électricité".
M. Mbodj a expliqué que ce constat est à l’origine des projets de centrales solaires du gouvernement sénégalais pour l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Faire de sorte que les énergies renouvelables représentent "27% des capacités installées" dans le pays et "37% de la demande" d'énergie d'ici à 2020 est l'objectif que s'est assigné l'Etat du Sénégal, selon M. Mbodj. Le Sénégal présente "un bon cadre institutionnel pour les énergies renouvelables", a-t-il soutenu.
Il a rappelé que le ministère de l’Energie a signé avec la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) un protocole de financement en vertu duquel 15.000 kits solaires domestiques seront remis à autant de ménages sénégalais.
Le protocole a été signé en juillet dernier par le ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, et Mamadou Bocar Sy, Directeur général de la BHS, qui déboursera 10 milliards de francs CFA destinés à l’achat des équipements.
5 Commentaires
Diop
En Septembre, 2012 (02:14 AM)Jerome T
En Septembre, 2012 (08:43 AM)1 Cadre Senelec
En Septembre, 2012 (08:46 AM)CPENDANT IL FAUT PRIVILIGIER LES PROJETS ETABLIS PAR DES NATIONAUX SENEGALAIS Y COMPRIS D'ANCIENS PROFESSIONNELS DE LA SENELEC.
Teuf
En Septembre, 2012 (09:33 AM)Lams
En Septembre, 2012 (00:15 AM)RESTEZ PRUDENT CAR VS ETES QU EN PHAZ TEST..
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