Par ailleurs, il renseigne que « la Sonatel, c’est 12,5% de participation au budget national, 10% de la totalité des investissements, 7% du Pib, (…) ". Ce sont, dit-il « autant de raisons qui doivent motiver l’Etat du Sénégal à rester actionnaire majoritaire de la Sonatel ». D’autant plus que précise-t-il, « la session de la part de l’Etat doit obéir à une vision court « termiste » ». Une démarche qui le pousse M. Diop à prétendre que « c’est une hérésie du point de vue économique de vouloir donner l’occasion à France Télécom d’être un actionnaire majoritaire de la Sonatel ». Surtout révèle l’invité de la Rfm « avec 52,2% , France télécom va réorganiser la Sonatel pour qu’elle devienne une filiale, donc une société de service ». Et M. Diop d’ajouter que « la stratégie de France Télécom est de réorienter la balance de trafic et qui aura comme conséquences la baisse des bénéfices et du coup de l’impôt ». Pour l’instant le combat des « Sonateliens » pour faire reculer l’Etat est loin de connaitre son épilogue puisque les travailleurs comptent porter le débat dans l’espace public. A cet effet, une rencontre est prévue avec la rencontre avec les parlementaires et les partis souteneurs de l’action du Président de la République.
Economie
Mamadou Aïdara Diop : "Si un ministre de l’Economie et des Finances n’arrive pas à décrocher une maudite somme de 200 milliards avec sa signature..."
« Vendre une partie de ses actions pour payer les dettes antécédentes et futures et finaliser les chantiers », c’est Mamadou Aïdara Diop (secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (Syts), invité de la Rfm qui rapporte ainsi les explications fournies par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, pour justifier la vente d’une partie des actions de l’Etat à France Télécom ». Un argumentaire qu’il trouve d’ailleurs « léger » comparé à l’apport de la Sonatel dans l’économie Sénégalaise. Non sans se douter de la capacité du ministre de l’Economie et des Finances à trouver des solutions aux problèmes de trésorerie de l’Etat. « Si un ministre de l’Economie et des Finances n’arrive pas à décrocher avec sa signature une maudite somme de 200 milliards dans le marché financier, c’est qu’il a atteint sa limite de compétence », a soutenu M. Diop.
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