Les 250 salariés de la Société des phosphates de Thiès (Sspt), pourraient se retrouver dans un avenir très proche en chômage technique, alors que leur entreprise, disent-ils, est en bonne santé financière. La cause de leur inquiétude tient à la destruction future de leur quai d’embarquement au Port autonome de Dakar.
Dans le cadre du projet d’agrandissement du terminal à conteneurs, les dirigeants de la société se sont vu intimer l’ordre de quitter le quai d’embarquement que la firme occupe depuis 1950, sans qu’à ce jour n’ait été trouvée de solution pour pallier la perte de cet équipement. En effet, aucune des deux propositions faites par les dirigeants de l’entreprise à cette fin, à savoir le projet de construction d’un nouveau portique, ou l’achat de magasins de stockage inutilisés depuis 1996 de l’ex-compagnie des phosphates de Taïba, «n’ont pas trouvé, selon les termes d’un communiqué en provenance de la Sspt, d’écho favorable auprès des autorités administratives».
Des autorités auxquelles en appellent aujourd’hui les chefs de service de la firme, qui ont signé le communiqué afin de résoudre une situation déjà responsable du lancement d’une procédure de licenciement à l’encontre de 31 travailleurs, et qui pourrait mener 90% du personnel au chômage technique.
La Sspt qui exploite des phosphates et de l’attapulgite, tirés des sites de Lam Lam, Allou Kagne et Sebikotane, a connu parmi son personnel, des cadres comme Macky Sall, Premier ministre du Sénégal, ou Ousmane Ndiaye, actuel Dg des Ics.
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