L’augmentation du nombre de touristes au Sénégal doit passer par l’améliorer de la qualité de l’accueil dans les aéroports. C’est du moins la conclusion d’une étude commanditée par la direction des études et de la planification du Ministère du Tourisme et des Transports aériens (Mtta). Présentée, ce week-end, lors d’un atelier de partage, cette étude porte sur « la mesure du niveau de satisfaction des touristes au Sénégal » est réalisée par le cabinet Ad Conseil.
Elle a révélé que pour bien vendre la destination Sénégal, les acteurs doivent éviter la lourdeur des procédures douanières, l’encombrement des taxis et le harcèlement des touristes. « Nous avons un problème d’identification de nos patrimoines. Si nous voulons réussir dans le tourisme, nous devons diversifier nos produits », a affirmé le Ministère M. Ousmane Masseck Ndiaye. Cette étude vient en appoint à la politique touristique initiée depuis quelque temps. « Les résultats de l’étude informent de manière fidèle sur le secteur », a indiqué M. Amadou Diagne, présentateur des résultats de l’étude qui fait un diagnostic de toutes les régions. « Au moment où il faut diversifier le tourisme, la culture se trouve au centre pour relancer le tourisme », lance le Directeur des études de la planification, faisant allusion à la valorisation des patrimoines dans les régions.
En effet, cette étude montre que le choix du Sénégal fait par les touristes est lié à la stabilité du pays, la curiosité et le tourisme balnéaire. En chiffres absolus, l’étude rapporte que les coûts globaux d’un séjour touristique au Sénégal sont de 603 000 Fcfa en basse saison et à 669 000 Fcfa en haute saison. « Nous avons besoin de 5 touristes qui viennent au Sénégal et qui ne dépensent que 100 qui ne dépensent pas », a précisé M. Ndiaye.
Par ailleurs, il a demandé à son équipe de revoir le système de la promotion touristique, car d’après les chiffres, les dépenses d’un touriste n’ont pas évolué depuis 2001. Elles sont en moyennes de 70 319 Fcfa. À entendre, le ministre la France reste le plus grand marché pour le Sénégal. Les Français représentent 64 % des touristes au Sénégal. « On ne peut pas se focaliser sur un seul pays émetteur », a dit le ministre tout en invitant ses camarades à faire preuve d’innovation et de créativité afin de capter les touristes d’autres pays et continent.
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