Le journaliste américain de poursuivre : ‘Alors que je n’ai pas pu avoir de réponse à mes multiples demandes formulées auprès de votre ambassade pour obtenir la version du gouvernement sur diverses allégations, j’ai fait l’objet, après la publication de l’article en question, de critiques de la part de Karim Wade pour n’avoir pas pris le soin de le contacter personnellement en vue d’obtenir sa version ou prendre connaissance de celle du gouvernement du Sénégal’, explique encore Lawrence Delevigne dans sa correspondance que l’ambassadeur du Sénégal à Washington a répercutée à Boubacar Camara et Abdoulaye Racine Kane, deux proches collaborateurs de Karim Wade. ‘Cette présente est ma deuxième demande formelle pour obtenir la version de Karim Wade. En effet, je voudrais apporter objectivement et dans la mesure du possible, toute la lumière sur l’Affaire Millicom, et à ce titre, je serais très heureux d’avoir le point de vue de M. Wade’, supplie Lawrence Delevigne. Non sans conclure avec la traditionnelle formule de politesse ‘Je vous saurais gré de me faire savoir si Karim Wade (ou un autre représentant du gouvernement du Sénégal) est disposé à s’entretenir avec moi sur la question, et auquel cas les modalités pratiques d’organisations de cette rencontre’.
Mais ces belles formules du journaliste américain risquent de ne pas faire mouche auprès de Karim Wade. En effet, le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures a décidé de rester sourd aux appels du journaliste américain, préférant le laisser s’expliquer avec ses avocats. ‘M. Karim Wade n’a plus à dire quoi que ce soit à ce journaliste. Il a fait ce qu’il a fait sans respecter les règles élémentaires de vérification et de recoupement. Maintenant que l’affaire est entre les mains de la justice, il n’a qu’à assumer’, informe Cheikh Diallo, un des conseillers du ministre d’Etat Karim Wade.
Rappelons qu’après la publication de l’article incriminé sur le site www. Businessinsider.com, le ministre d’Etat Karim Wade, ulcéré, avait accusé le journaliste américain Lawrence Delevigne de s’en prendre aux institutions de notre pays et à sa personne.
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