Faire du Sénégal un hub logistique intégré et compétitif à l’horizon 2035. Réfléchir sur les opérations et les services portuaires, éléments essentiels pour la performance portuaire de la logistique. Structurer l’organisation efficace pour atteindre l’objectif de faire de la plateforme portuaire nationale une locomotive de l’économie maritime. Tels sont, entre autres, les ambitions que nourrissent les autorités pour le secteur portuaire sénégalais.
Ainsi, dans le souci de disposer d’un instrument de pilotage stratégique adossé au PSE et à la PNADT, une rencontre entre le Royaume de Belgique, représenté par l’Agence de développement Enabel, et le Sénégal, se tient à Saly. Il s'agira de renforcer les capacités des acteurs sur les performances des services portuaires, avec les experts du Port international d’Anvers (PAI) et d'examiner les orientations stratégiques proposées par le groupement CPCS-TRACTEBEL.
Cette formation vise à renforcer les compétences du personnel des parties portuaires, logistiques et maritimes. A ce titre, le PAI a réalisé le diagnostic des besoins en renforcement de compétences des acteurs portuaires du Sénégal.
La deuxième phase de l’élaboration de la SNP concerne les options stratégiques, clé des orientations et recommandations qui détermineront la pertinence de la future stratégie.
"Le commerce maritime sénégalais est marqué par un déficit des flux de marchandises, avec des importations massives et des exportations laissant une forte marge d’amélioration.
De même, l’outil portuaire s’est adapté aux performances des secteurs productifs, donc à la remorque de ceux-ci", a affirmé le directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), Massamba Edouard Achille Guèye, représentant Moctar Diallo, Secrétaire général du ministère des Pêches et de l'Economie maritime.
Il soutient, par ailleurs, que "la plateforme portuaire est plurielle et devra prendre en compte au-delà des transports maritimes, l’activité de plaisance et de pêche, mais aussi du soutien à l’offshore, nouvelle composante du maritime sénégalais".
"C’est de cette manière que le portuaire pourra réaliser sa contribution additionnelle au PIB et jouer le rôle nouveau attendu du secteur, c’est-à-dire devenir le moteur de l’économie nationale. Cela passera par la place que la SNP donnera aux zones industrielles adossées aux ports pour générer l’industrialisation et la massification des productions et produits constitutifs du fret retour, condition sine quo non de la compétitivité et de l’attractivité de la destination Sénégal", indique M. Guèye.
Dans ce sens, dit-il, il faut se rappeler du rôle fondamental de la pêche afin de lui offrir "une infrastructure portuaire maillant le territoire national pour maintenir en l’améliorant le statut de premier poste pourvoyeur de devises et de valeur ajoutée par la transformation des produits dans la plateforme portuaire. Dans cette perspective, le tourisme, secteur majeur de notre économie, devra s’appuyer sur le développement de la plaisance nautique pour renforcer son offre et sa carte de services".
Ainsi, pour une meilleure prise en compte des préoccupations du secteur maritime en général et du sous-secteur portuaire en particulier, il souhaite que les défis de la qualité soient relevés.
5 Commentaires
Mboug
En Février, 2022 (21:55 PM)Ouz
En Février, 2022 (00:01 AM)Participer à la Discussion