C’est ce lundi 16 juin que débutent les premières épreuves du baccalauréat technique. Ils sont 3 446 candidats à se présenter, contre 3 411 en 2024. Les filles sont majoritaires avec 57,89 % des candidats.
D’après l’Office du baccalauréat, la filière ne représente que 2,07 % des 166.400 candidats inscrits au bac général.
En observant de plus près, les séries T1 et T2 (industrie) risquent de disparaitre d’ici 2026, au profit des séries comme les sciences et techniques industrielles du développement durable (Stidd) plus orientées vers les enjeux environnements.
Pour ces candidats, des mesures de souplesse ont été adoptées, comme la dispense de soutenance jusqu’en 2025.
En ce qui concerne la série Steg, les soutenances se sont déroulées entre le 19 et le 24 mai, avec 80 % de candidats du secteur tertiaire.
Cependant, aucune candidature n’a été enregistrée dans les régions comme Kaffrine, Louga, Matam et Sédhiou. On note aussi la domination du privé dans certaines séries comme la Steg ou seuls 52,37 % des candidats sont issus du public contre 100 % pour la série F6. Un déséquilibre que le directeur de l’Office du bac, Cheick Ahmadou Bamba Guèye déplore : « Malgré un intérêt croissant, l’offre reste déséquilibrée pour une filière technique importante dans le développement économique du pays. »
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