Une partie des bâtiments administratifs du campus social de l’université Alioune-Diop de Bambey (UADB) est sans eau courante depuis plusieurs semaines en raison du non-paiement de factures d’eau, a appris l’APS lundi de ladite institution universitaire et de la société de distribution d’eau.
« SEN’EAU a coupé le compteur qui alimentait le campus », a déclaré à l’Agence de presse sénégalaise le chef des services administratifs du centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS) de l’UADB, Aliou Fall.
« Même après la rentrée universitaire, une partie du campus et quelques services administratifs sont sans eau courante », a-t-il dit, précisant qu’une autre partie est alimentée en eau par un forage.
Ndiaya Diop, le directeur des relations publiques de SEN’EAU, la société chargée d’approvisionner l’UADB en eau a, selon l’APS visitée par Senego, confirmé la coupure d’eau d’une partie de l’institution universitaire.
« En réalité, ce n’est pas une pénurie d’eau. SEN’EAU a suspendu la chaîne de distribution, notamment dans la partie administrative » de l’université Alioune-Diop, a-t-il précisé.
« Le centre régional des œuvres universitaires sociales de l’UADB doit des centaines de millions de francs CFA (…) à SEN’EAU », a déclaré Ndiaya Diop.
Il s’agit d’ »arriérés » de paiement à la charge du CROUS de l’UADB, selon lui.
« Malgré ces factures impayées, SEN’EAU continue de distribuer de l’eau dans certaines parties [de l’UADB] pour subvenir aux besoins des étudiants », a ajouté Ndiaya Diop.
Le forage qui alimente actuellement une partie de l’université Alioune-Diop a été construit par la société de distribution d’eau, a-t-il dit.
« Même après la rentrée universitaire, une partie du campus et quelques services administratifs sont sans eau courante », a-t-il dit, précisant qu’une autre partie est alimentée en eau par un forage.
Ndiaya Diop, le directeur des relations publiques de SEN’EAU, la société chargée d’approvisionner l’UADB en eau a, selon l’APS visitée par Senego, confirmé la coupure d’eau d’une partie de l’institution universitaire.
« En réalité, ce n’est pas une pénurie d’eau. SEN’EAU a suspendu la chaîne de distribution, notamment dans la partie administrative » de l’université Alioune-Diop, a-t-il précisé.
« Le centre régional des œuvres universitaires sociales de l’UADB doit des centaines de millions de francs CFA (…) à SEN’EAU », a déclaré Ndiaya Diop.
Il s’agit d’ »arriérés » de paiement à la charge du CROUS de l’UADB, selon lui.
« Malgré ces factures impayées, SEN’EAU continue de distribuer de l’eau dans certaines parties [de l’UADB] pour subvenir aux besoins des étudiants », a ajouté Ndiaya Diop.
Le forage qui alimente actuellement une partie de l’université Alioune-Diop a été construit par la société de distribution d’eau, a-t-il dit.
3 Commentaires
Nos universités ne pourront jamais payer les factures, non pas au cause de l’étendu des besoins réels, mais de l’indiscipline et du « je m’en foutisme ».
Beaucoup de robinets ne ferment pas, ils coulent matin, midi et soir. Ceux qui sont chargés de l’entretien se contentent d’acheter du matériel bas de gamme surfacturé, qui se détériore au bout de 2 semaines.
Ils ne comprennent pas qu’un robinet sollicité 50 fois par jour n’aura pas la même durée de vie qu’un robinet domestique sollicité 3 fois par jour. La nécessité d’avoir du matériel de qualité industrielle n’est pas comprise.
La lampes sont allumées pendant toutes les vacances dans des salles fermées. Les étudiants ne prennent pas la peine d’éteindre les lampes et ventilateurs quand ils sortent d’une salle. Certains enseignants laissent la climatisation de leurs bureaux allumée, même en leur absence.
Certains rideaux sont fixés de telle manière qu’il est impossible de les tirer (semble-il, pour éviter qu’ils ne soient volés) le résultat est qu’on fait cours les lumières allumés en pleine journée.
Toutes ces pratiques, à l’université où tout le monde a le BAC, montrent à quel point notre pays est malade.
Participer à la Discussion