Voilà qui devrait rendre le sourire aux défenseurs de la nature. La loi N°04/2015 relative à l’interdiction de la production, de l’importation de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et à la gestion rationnelle des déchets plastiques vient d’être votée à l’unanimité à l’assemblée Nationale. Pour ne pas perturber l’équilibre économique, ni contrarier les activités des industriels et des revendeurs de détails, les petits sachets d’emballage utilisés dans le commerce de détail ne sont pas visés dans le texte. Seuls sont visés les sachets plastiques légers distribués gratuitement dans le commerce, a indiqué le ministre, Abdoulaye B. Baldé, ministre de l’Environnement et du développement durable.
Réunis dans le cadre d’une session ordinaire unique, les députés ont saisi l’occasion pour dénoncer la prolifération de déchets constitués de tasses de café, de sachets d’eau vide et même de l’usage d’emballage de ciment dans les dibiteries. Ils ont profité de l’occasion pour inviter le ministre de l’Environnement et du développement durable à organiser une campagne de sensibilisation afin de permettre aux populations de prendre conscience des dégâts que constituent les sachets plastiques au plan écologique et sanitaire.
Abdoulaye Bibi Baldé qui s’est réjouit du vote, a fait un amendement relatif au délai pour l’application de la loi afin d’amener les opérateurs à mieux réussir leur réadaptation. Ainsi au lieu de 4 mois comme initialement prévu, le délai est passé à 6 mois. Dès lors, c’est à la fin du sixième mois à partir de la publication de ladite loi dans le Journal officiel que la loi va entrer en vigueur.
En attendant, le ministère qui dit encourager toute initiative pour endiguer le fléau a informé que «toutes les mesures incitatives sont à l’études». Sur la gestion des sachets existants, il a révélé que «les industriels sont obligés de proposer des points de collecte aux consommateurs pour récupérer les sachets et disposer d’une chaîne complète dans la valorisation du plastique (bassine, poubelles, etc.). Des boutiques de récupération du plastique appelées «Récuplast) vont être créées. Ce pour au finish, «réduire sensiblement les flux des sachets plastiques».
32 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (19:31 PM)Xman
En Avril, 2015 (19:45 PM)Couz
En Avril, 2015 (19:50 PM)Anonyme New York
En Avril, 2015 (20:05 PM)Mboula
En Avril, 2015 (20:21 PM)Samsecadou
En Avril, 2015 (20:24 PM)Samsecadou
En Avril, 2015 (20:27 PM)Qui parle de tout !!! Sachet, sac de ciment breff!!!! a ne rien comprendre.
allez voir mon site:
samsecadou.wix.com/samsecadou
Anonyme
En Avril, 2015 (20:53 PM)Doxandem
En Avril, 2015 (20:57 PM)Vasy
En Avril, 2015 (21:28 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (21:29 PM)M
En Avril, 2015 (21:35 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (21:57 PM)Mdr
En Avril, 2015 (22:05 PM)Thieyy
En Avril, 2015 (22:11 PM)Melanogenesis
En Avril, 2015 (22:15 PM)Mais il fallait utiliser pour ce jour de vote des bouteilles en plastique à l'assemblé ….lol …. ils sont qu'en meme….
Sms
En Avril, 2015 (22:19 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (22:53 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (23:05 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (23:12 PM)Galsen
En Avril, 2015 (23:13 PM)Atypico
En Avril, 2015 (23:51 PM)Anonyme
En Avril, 2015 (00:09 AM)Mor
En Avril, 2015 (00:17 AM)Mais comme on est dans un éternellement recommencement et la politique politicienne, le Sénégal n'avancera jamais ...
Enseignants
En Avril, 2015 (00:23 AM)En effet, le discours servi par le Président Macky Sall à Kaffrine le 13 avril 2015 sur la question de la grève du Grand Cadre des Syndicats de l’Enseignement (GCSE) est loin de correspondre à la réalité. Aux questions syndicales Macky Sall a apporté des réponses politiques. En fait, il ne s’agit pas de titulariser des enseignants depuis 1992 mais plutôt de valider les 2 /3 des concernés de leur ancienneté civile. C'est vrai que la vacation a débuté depuis 1992 mais les enseignants parlent de validation au 2/3 de leurs années de vacation, de volontariat et de contractualisation. Encore qu’entre validation et titularisation il y a une nuance.
Malheureusement, le Président ne parle que de titularisation en omettant volontairement le mot au 2/3. En tous les cas, sa sortie nous renseigne sur deux choses : soit il est mal renseigné sur des questions éducatives, soit il a une intention manifeste de brouiller les cartes pour opposer les enseignants aux populations. A mon avis la deuxième alternative me semble plausible d’autant que le gouvernement par le truchement des conseillers du président en matière d’éducation a toujours entretenu un flou artistique sur la vérité de la grève des enseignants.
Le deuxième aspect sur lequel le président a parlé concerne ce qu’il appelle questions nouvelles, notamment la question de l’augmentation des indemnités de logement. Non, Excellence, vous vous êtes trompés. La question nodale des indemnités n’est pas une question nouvelle. Elle est aussi ancienne que la plateforme minimale en 11 points. Vous auriez dû exiger de vos conseillers en éducation la possession du protocole que votre gouvernement a signé en bonne et due forme et qu’il qualifie de réaliste et réalisable. Selon Mansour SY, ancien Ministre de la Fonction publique vous avez instruit votre gouvernement de prendre les engagements qu’il peut respecter. Ainsi, pour ce dernier les accords signés avec les syndicats sont soutenables. Oui nous le croyons fermement.
D’ailleurs, si le président avait pris un peu de recul il se serait posé deux questions seulement : pourquoi a-t- il promulgué la loi à Kaffrine loin de son palais de Roume ? Pourquoi les enseignants tiennent coute que coute à l’application du protocole d’accord ?
Les réponses à ces deux interrogations sautent à l’œil nu. D’abord c’est parce que ce qui devait être fait à temps échu ne l’a pas été. De qui se moque-t-on ? Ensuite les enseignants veulent en finir avec les grèves répétitives dues au non-respect des engagements par les gouvernements qui se sont succédé. En somme, les enseignants veulent que l’éthique et la morale priment sur les calculs politiciens surtout quand il s’agit des questions d’éducation. Loin d’être des politicards mus par l’appât d’une fortune facile et rapide, les enseignants réclament une distribution équitable des deniers publics car ils savent que la gestion sobre et vertueuse est antinomique à la discrimination dans le traitement des agents de l’Etat.
Qu’on se le tienne pour dit c’est seulement l’équité, la justice et la transparence qui ramèneront la stabilité dans le secteur qui a longtemps souffert du manque de clairvoyance et de tâtonnement du gouvernement dans la conduite des politique éducatives. Ainsi, il est grand temps que le gouvernement du Sénégal mesure à sa juste valeur l’importance de l’éducation pour un pays. Au lieu d’y réfléchir profondément le gouvernement de Macky Sall déploie son énergie dans la diabolisation, le dénigrement et le mépris à l’endroit des enseignants. Pourtant, ces derniers sont conscients de la responsabilité qui leur incombe dans l’éducation des filles et fils de ce pays. Ils savent que l’école est leur outil de travail et qu’ils se doivent de le préserver. De qui recevront-ils cette morale ?
Qui plus est, les enseignants sont les vrais parents d’élèves. C’est eux qui sont en contact direct avec ces derniers, c’est eux qui gèrent le stress des élèves, c’est eux qui répondent aux questions des élèves même en dehors des quatre murs de classe, c’est eux qui encadrent des élèves parfois gratuitement. On peut multiplier les exemples. Ces gens-là si on ne les respecte pas c’est parce qu’on est un taré ou qu’on est animé de mauvaise foi.
En définitive, nous invitons le gouvernement à mettre fin au louvoiement, à la langue de bois pour s’engager résolument à apporter des réponses concrètes aux doléances des enseignants. C’est à ce prix seulement que l’école ou le système retrouvera son lustre d’antan. Donc, il faut que le gouvernement, au premier chef le Président Macky Sall aille vite et trop vite même. C’est lui seul qui détient la solution d’autant que son Ministre de l’éducation est disqualifié car ne bénéficiant plus de la confiance des enseignants du fait de son comportement et de ses sorties aussi malheureuses les unes que les autres.
Nous pensons que Le Président Macky Sall doit recevoir le Grand Cadre des Syndicats de l’Enseignement (CGSE) en tête à tête. Oui, rien ne s’y oppose. Aujourd’hui si le Grand Cadre avait décidé de rallier l’APR le Président l’aurait reçu immédiatement dans la mesure où il se pose en défenseur de la transhumance pourtant réprouvée par la morale et l’éthique. Les préoccupations politiques sont –elles plus importantes que les questions d’éducation? Bien sûr que non. Macky Sall a les moyens de répondre favorablement aux doléances des enseignants. Lui qui donne 500.000cfa aux épouses ou époux des ambassadeurs, lui qui octroie des indemnités allant de 1.000000 à 100.000 aux autres corps de la fonction Publique excepté les enseignants, lui qui finance le réseau des femmes de l’APR pour l’émergence économique. Et que sais-je encore ?
Anonyme
En Avril, 2015 (01:22 AM)Sama Baye
En Avril, 2015 (06:12 AM)Anonyme Peuls,
En Avril, 2015 (06:31 AM)Baye Modou
En Avril, 2015 (06:32 AM)Anonyme
En Avril, 2015 (06:44 AM)As
En Avril, 2015 (06:51 AM)Anonyme
En Avril, 2015 (01:08 AM)Participer à la Discussion