Le sort des trois gendarmes auxilliaires, en détention préventive pour être accusés de viol collectif sur la femme d’un miltaire à Sabadola dans le département de Kédougou, sera connu le 25 août prochain. Devant le tribunal militaire qui a statué sur leur cas, ce vendredi délibérera en effet à cette date.
Estimant que les faits sont avérés, le procureur a requis 2 ans de prison ferme. Du côté des avocats de la défense constitués de deux avocats du barreau, un avocat gendarme et un avocat militaire, on a plaidé la relaxe pure et simple. Des avocats qui estiment en effet que le dossier les incriminant est vide. Ces derniers ont d’ailleurs articulé leurs plaidoieries sur le fait que la femme du militaire, supposée victime de viol, était plutôt consentante. Sur ce, les avocats ont demandé la liberté provisioire pour leurs clients. Une demande rejetée par le juge.
Cette affaire avait défrayé la chronique compte-tenu de la nature des inculpés : des gendarmes-auxillaires. La presse avait fait état d’une volonté de la hiérarchie d’étouffer l’affaire et de faire sortir les incriminés de la nasse du juge. Cette affaire, survenue au moment où les accusations de corruption dans la magistrature sont étalées sur la place publique, a finalement suivi son circuit normal.
1 Commentaires
Allons Y Molo
En Octobre, 2010 (18:37 PM)Participer à la Discussion