Les populations de Ourossogui sont plongées dans l'émoi. Un couple s'en est allé sans avertir. Venue intervenir pour contrecarrer son mari qui allait se suicider, la femme a pris le coup fatal. Ils ont tous les deux rendu l'âme, laissant derrière eux de nombreux enfants dont le plus âgé a 24 ans.
Bob Tine était un charlatan très connu dans les villes de Matam et de Ourossogui. Pour avoir duré au Fouta, il finit par épouser une jeune femme au quartier des Hlm de Matam. Qui lui donnera de nombreux enfants. S'étant replié vers Ourrossogui où il comptait beaucoup plus de collaborateurs, M Tine squattait une chambre dans un domicile au quartier résidentiel. Dans le même quartier où le corps sans vie d'une femme avait été récemment découvert par des passants. En effet depuis quelques jours, le charlatan connaît des difficultés mentales. C'est en tout cas le constat fait par ses proches. Avant-hier, juste après avoir déjeuné en famille, B. T se dirige vers la cuisine pour s'emparer d’un couteau. Au milieu de la cour l'homme, la quarantaine, commença à se donner des coups de couteau en criant à tue-tête qu'il ne voulait plus de la vie sur terre. Son épouse venue aux nouvelles, a été surprise par le sang qui coulait. En bonne épouse, elle se jeta sur son mari pour éviter la catastrophe. Mais c'était le geste qu’il ne fallait pas faire. Le coup atteindra profondément son cou. Avertis par les cris de détresse de la bonne dame et des enfants, les voisins qui arriveront sur les lieux du drame tenteront de les évacuer vers l'hôpital de Ourossogui. C'est à quelques mètres de la structure de santé que B T, a rendu l'âme. La femme elle, sera très rapidement admise aux urgences. Mais elle aussi n'a pu être sauvée. Informés, les éléments de la brigade de gendarmerie de Matam arriveront sur les lieux pour constater les dégâts. Du fait d'un délestage qui a duré toute la journée, la morgue ne pouvait contenir un corps sans vie. Ainsi les enquêteurs se sont retrouvés dans l'obligation de se déployer rapidement avec l'aide des médecins pour remplir les formalités nécessaires. C'est ainsi que les deux corps ont été remis aux parents. Le mari, originaire de la Guinée, a accompagné son épouse aux cimetières de Gourel Sérigne où ils reposent désormais.
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