La deuxième tentative de viol sur la jeune J. M., âgée de quinze ans, a été la bonne pour Vieira Dion ; mais ces quelques minutes de plaisir volé sous la contrainte ont aussi été à l’origine de son arrestation pour viol sur mineur. Sa victime est la fille de son co-locataire.
D’origine bissau-guinéenne, Vieira est un co-locataire de la famille de la jeune mineure et, avec le temps, on l’avait presque adopté. Il partageait avec ses voisins de Grand-Yoff le repas et envoyait les enfants à la boutique à sa guise. Un loup dans la bergerie ?
En tout cas, profitant de cette familiarité et de l’absence des parents, Vieira Dion envoya un jour les enfants à la boutique dans le seul but de rester seul avec J. M. Il entraîna alors la fille dans sa chambre pour abuser d’elle. Mais le temps, ce jour-là, ne joua pas en sa faveur car les enfants étaient revenus très tôt de la boutique, ce qui l’obligea à libérer précipitamment sa « proie ». Le bonhomme récidiva le 26 octobre dernier en usant du même stratagème. Une fois les enfants partis lui acheter du savon, Vieira Dion invita J. M. dans sa chambre. Dès qu’elle franchit le seuil, il la jeta sur le lit, mit sa main sur sa bouche pour qu’elle ne puisse pas crier et l’aurait violée rapidement pour ensuite la jeter dehors.
Le bonhomme aurait pu savourer toujours son coup si la démarche de la fille n’avait pas attiré l’attention de ses parents. J. M., qui n’avait rien dit à sa famille, fut harcelée de questions avant de passer à table. Un tour chez le médecin confirma la défloration. Vieira, sachant peut-être que les carottes commençaient à être cuites pour lui, se lança dans un jeu de cache-cache ; il quittait la maison tôt le matin et ne rentrait que tard la nuit. Alors une plainte fut déposée à la Police de Grand-Yoff le 29 octobre et, finalement, les policiers cueillirent le bonhomme le 21 novembre dernier, à 19h, dans un endroit qu’il fréquentait.
Interpellé sur les faits de viol, Vieira, qui se dit étudiant, a été coopératif en reconnaissant les faits. Il a été déféré mercredi dernier.
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