Les populations du quartier Escale ne peuvent plus supporter les nombreux accidents qui surviennent fréquemment sur le tronçon qui mène vers la corniche et qui est dénommé « Tali Iba ». En l’espace de trois mois, deux enfants ont été renversés par des véhicules. L’une des victimes s’est retrouvée handicapée à vie et l’autre, fils d’un inspecteur de police, a perdu la vie suite à ses blessures. Noires de colère, les populations sont spontanément sorties en masse, barricadant la route, pour exiger la construction d’un dos d’âne.
Face , à la presse, la porte-parole des manifestants a déclaré que la non satisfaction de cette doléance peut provoquer de nouvelles manifestations dans les prochains jours. « Nous allons descendre dans la rue et nous rendrons ce tronçon impraticable si l’Etat ou la mairie ne construisent pas ici deux dos d’âne. Nous avons déroulé cette manifestation sans autorisation et nous promettons de récidiver. Il n’est pas normal que nos enfants continuent d’être tués comme des mouches. A vingt mètres du lieu où s’est passé le dernier accident, il y a une école coranique qui accueille plusieurs dizaines d’enfants ».
5 Commentaires
Kel Pays
En Octobre, 2015 (13:36 PM)Moi
En Octobre, 2015 (14:46 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (14:58 PM)La solution est mutiforme. Commencons deja par de pas laisser nos enfants divaguer comme un betail sans utilité. la surveillance incombe aux parents.Si l'Etat avait demandé des comptes aux parents d'enfants accidentés, les gens seraient moins laxistes.
Mais puisqu'on est au pays de "ndogalou yalla", laissons les anes avec leurs dos.
T.d
En Octobre, 2015 (16:59 PM)Il faut un dictateur au Sénégal pour faire régner l'ordre!!!
Une femme archi-révoltée.
Anonyme
En Octobre, 2015 (17:32 PM)Les précédents intervenant l'ont bien fait remarquer : Le dos d'âne n'est pas la solution toute trouvée, pour parer aux accidents de la route.
Il faut que les conducteurs respectent les règles, tout comme les piétons.
Vous ne verrez jamais de dos d'âne sur une route Nationale dans les pays développés.
Pourquoi, les honnêtes conducteurs doivent-ils payer les fautes des autres indisciplinés ?
Non seulement, nous augmentons nos consommations de carburant, avec ces fameux dos d'âne qui nous obligent à freiner en rase campagne, avant de redémarrer, occasionnant ainsi, une plus rapide usure des organes de nos véhicule et augmentant notre consommation, comme si l'on conduit en ville, et le tout avec des embouteillages monstres en rase campagne lorsqu'on suit des camions.
Vraiment tout excès nuit.
Il suffit que deux à trois marchandes de mangue érigent des cabanes à côté de la route nationale, pour que les autorités accepte de leur ériger un dos d'âne, alors que ce sont elles qui sont venues profiter de la route.
Pauvres, de nous!!!
Je consomme maintenant, 6 litres de gasoil de plus qu'avant, entre Dakar et Diourbel, sans compter le plus de temps que je perds sur ce tronçon "paré" de sa centaine de dos d'âne.
Vivement, une campagne de sensibilisation, contre cette prolifération des dos d'âne.
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