Après avoir obtenu les voix nécessaires pour obtenir l'investiture républicaine, Donald Trump avait un moment donné l'impression de s'être assagi et de vouloir présenter une image plus sérieuse de présidentiable. Mais au cours des deux dernières semaines, il est redevenu le Trump des mauvais jours, semant la panique parmi les républicains qui sentent le vent de la défaite en novembre.
Donald Trump accumule les erreurs : il y a d'abord eu ces accusations répétées contre un juge d'origine mexicaine en charge du procès de son université bidon. Puis allant plus loin, le voilà qui après Orlando, insinue qu'Obama a des sympathies pour les islamistes, réitère son intention de fermer la porte des Etats-Unis aux musulmans, et encourage tous les Américains à s'armer. Tous les membres de l'establishment qui avait cru un moment que Trump avait changé et étaient prêts à le soutenir se ruent vers la porte de sortie.
Certains essaient d'organiser un mouvement pour l'empêcher d'obtenir l'investiture. Ils veulent faire adopter par la convention une clause de conscience qui libéreraient de leur engagement les délégués qui sont tenus de voter pour le magnat new-yorkais au moins au premier tour de scrutin. Leur chance de succès sont toutefois pratiquement inexistantes, car une telle initiative provoquerait une révolte des millions d'Américains qui ont voté pour Trump. Et le comité national y est de toutes façons opposé.
Mais ce courant anti-Trump est symptomatique du grand désarroi des républicains qui ne sont pas des supporters du candidat et s'inquiétent de l'avance prise dans les sondages par Hillary Clinton.
5 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (08:26 AM)Anonyme
En Juin, 2016 (12:06 PM)Anonyme Nams
En Juin, 2016 (12:17 PM)Anonyme M Bidou
En Juin, 2016 (13:50 PM)Luc
En Juin, 2016 (17:40 PM)Participer à la Discussion