Nicolas Hulot a invité mardi Anne Hidalgo et Valérie Pécresse au ministère de la Transition écologique pour discuter de la circulation automobile sur les voies sur berges à Paris, un sujet de discorde entre les deux principales responsables politiques en Île-de-France. Il faut, a-t-il dit sur France Inter, éviter que la fermeture à la circulation sur un tronçon de la rive droite, une décision prise par la maire socialiste, Anne Hidalgo, et un temps remise en cause par la justice, ne soit“trop brutale”. “Evidemment qu’il faut donner des alternatives aux automobilistes”, a-t-il jugé.
“Je souhaiterais qu’Anne Hidalgo et Valérie Pécresse et les présidents des départements qui sont autour de Paris intra muros peut-être viennent à mon ministère et puis qu’on regarde ensemble comment on peut faire en sorte que cette décision soit moins brutale pour les automobilistes”, a ajouté Nicolas Hulot. Il a avancé comme pistes de réflexion l’ouverture de parkings aux portes de Paris, qui permettraient de laisser les véhicules“à des tarifs évidemment raisonnables”.
Le 21 février, le tribunal administratif de Paris a annulé la fermeture à la circulation des voies sur berges pour des questions de procédure, un jugement salué par Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France, qui plaide pour un“scénario de piétonnisation douce” des quais de Seine. Attachée à ce marqueur de son mandat, Anne Hidalgo a signé la semaine dernière un nouvel arrêté pour renouveler l’interdiction de la circulation automobile sur le tronçon en débat, long de 3,3 kilomètres.
Simon Carraud, édité par Yves Clarisse
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