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Vendredi 01 Juin, 2018 +33
International

“Le retour des femmes de l’EI pose plus de problèmes que celui des hommes”

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Retour des femmes de l'Etat Islamique
Le rapatriement de toutes les femmes belges détenues dans les camps syriens risque de mettre le système pénitentiaire sous pression, pointe une nouvelle étude sur le sujet, relate HLN.be. 
Les prisons belges comptent actuellement 165 détenus radicalisés (ou susceptibles de le devenir), soit une proportion de 1,7% de la population carcérale totale. À l’exception de cinq activistes d’extrême droite, ils sont tous liés au djihadisme même si leurs profils varient sensiblement d’un individu à l’autre: du terroriste confirmé et condamné au détenu de droit commun jugé “à risque”. 
Ce chiffre ne cesse de baisser depuis 2018, grâce notamment aux libérations définitives (33 rien qu’en 2020) mais aussi en raison de la perte d’influence du groupe État islamique (EI), aujourd’hui moribond. “En avril 2019, on en comptait 68 de moins et en février de cette année le chiffre a encore baissé (- 41)”, confie le chercheur Thomas Renard. 

Selon lui, cette tendance à la baisse n’offre pas forcément que des raisons de se réjouir: ce contingent varie en fonction des “victoires” de l’EI ou du retour à l’avant-plan de la scène médiatique d’un groupe similaire, doté de la même idéologie guerrière. Le retour des djihadistes belges pourrait également souffler sur les braises, derrière les barreaux. Il pense notamment au retour probable des 54 membres belges de l’EI emprisonnés dans les camps kurdes de Syrie. Vingt d’entre eux sont des hommes mais ils ne concentrent pas l’inquiétude des experts... contrairement aux 34 femmes concernées. 

En effet, à elles seules, elles augmenteraient sensiblement la population carcérale féminine “radicalisées” de près de 10% (9,1%). Or, les prisons pour femmes, en Belgique, ne bénéficient pas des mêmes ailes spécialisées réservées aux détenus à risque. 

Malgré tout, Thomas Renard ne plaide pas en faveur de leur “abandon” en Syrie: “Cela reste la meilleure option, tant d’un point de vue juridique, du point de vue des droits de l’homme que de celui de la sécurité nationale", justifie-t-il. Il recommande cependant d’étaler leur retour dans le temps afin de mieux préparer l’accueil carcéral et d’éviter une contagion de la propagande djihadiste dans les prisons pour femmes du pays. 


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