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Primaires démocrates : le milliardaire Michael Bloomberg entre dans l'arène

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Michael Bloomberg, le 29 janvier 2019, au Saint Anselm College de Manchester, New Hampshire. Michael Bloomberg, le 29 janvier 2019, au Saint Anselm College de Manchester, New Hampshire.
Michael Bloomberg, qui a lancé tardivement sa course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre prochain aux États-Unis, affrontera les autres candidats démocrates, mercredi soir, lors de son premier débat télévisé.


Accusé par ses rivaux d'avoir "acheté" sa place dans la présidentielle américaine, traité de "milliardaire égocentrique", l’ancien maire de New York Michael Bloomberg devrait faire face, mercredi 19 février, au feu croisé des autres candidats à l'investiture démocrate, lors de son premier débat télévisé de la campagne.

Le débat démocrate, organisé dans la soirée à Las Vegas, dans le Nevada (2 h GMT jeudi), promet d'être houleux entre les candidats qui espèrent défier le républicain Donald Trump lors de la présidentielle de novembre.

Neuvième homme le plus riche du monde en 2019 selon Forbes, Michael Bloomberg se présente en candidat capable de rassembler au centre. L'ancien patron de l'agence Bloomberg finance sa candidature à coup de centaines de millions de dollars tirés de ses fonds personnels.

"J'ai quelque chose à dire à M. Bloomberg : les Américains en ont assez que des milliardaires achètent les élections", a lancé ce week-end le sénateur indépendant Bernie Sanders, favori dans les sondages pour les primaires démocrates.

"C'est une honte que Mike Bloomberg puisse acheter sa place dans les débats", a renchéri mardi la sénatrice progressiste Elizabeth Warren, en le qualifiant de "milliardaire égocentrique". Une stratégie qui mise gros sur le "Super Tuesday"

Sans s'être encore présenté à une seule primaire, Michael Bloomberg a grimpé à la troisième place – sur huit candidats en lice – de la moyenne des sondages nationaux, derrière Bernie Sanders et l'ancien vice-président modéré Joe Biden.

Après une entrée très tardive dans la campagne, en novembre, le milliardaire a opté pour une stratégie rarissime dans l'histoire des primaires américaines : faire l'impasse sur les quatre premiers États qui votent en février (Iowa, New Hampshire, Nevada et Caroline du Sud).

À 78 ans, il entrera donc dans la course lors du "Super Tuesday" du 3 mars, lorsque les 14 prochains États voteront.

En tablant sur ces États riches en "délégués", Michael Bloomberg pense pouvoir compenser son retard. Car c'est celui, ou celle, qui obtiendra une majorité de délégués (1 991) qui décrochera l'investiture du parti.

Disposant d'une fortune personnelle estimée par Forbes à environ 60 milliards de dollars, il a déjà dépensé plus de 300 millions en spots publicitaires qui tournent en boucle. Michael Bloomberg y souligne son engagement pour la lutte contre le changement climatique et contre les violences par armes à feu qui font des ravages aux États-Unis. Mais sans convaincre l'aile gauche du parti qui observe avec hostilité cet ancien républicain devenu indépendant avant de passer démocrate.

Les attaques fusent entre Michael Bloomberg et Donald Trump

Les critiques fusent aussi du côté des candidats modérés, qui s'indignent d'anciens propos de Michael Bloomberg, perçus comme discriminatoires.

L'ancien maire s'est ainsi excusé d'avoir longtemps défendu les interpellations et fouilles arbitraires ("stop-and-frisk"), accusées d'avoir suscité une explosion des contrôles au faciès à New York. Il met désormais en avant ses propositions censées aider les minorités et a reçu le soutien d'influents élus noirs qui saluent ses excuses et appellent à aller de l'avant.

Chez les électeurs démocrates, un seul objectif prime : choisir le candidat capable de battre Donald Trump le 3 novembre. Et certains voient justement en Michael Bloomberg leur meilleure option. Les deux milliardaires croisent d'ailleurs déjà le fer sur les réseaux sociaux. Le président républicain surnomme régulièrement le candidat démocrate "Mini Mike", en allusion à sa taille (1,70 m). Mardi, il l'a aussi accusé, sans preuve, "d'acheter illégalement l'investiture démocrate".

Michael Bloomberg le lui rend bien, en affirmant que le républicain a peur de l'affronter à la présidentielle. Ce "self-made man" ironise aussi sur la fortune du président américain, qu'il "a héritée de son père et mal dépensée".

Le débat se tient mercredi dans le Nevada car cet État de l'Ouest américain organisera samedi le troisième vote des primaires. Bernie Sanders arrive en tête de la moyenne des rares sondages menés dans le Nevada, suivi par Joe Biden puis Elizabeth Warren et Pete Buttigieg.


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