À partir du 9 juin, l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, auront l'interdiction d'entrer aux États-Unis.
Avec un "travel ban" qui rappelle son premier mandat, Donald Trump a décidé d'interdire aux ressortissants de 12 pays d'entrer aux États-Unis afin de "protéger" le pays de "terroristes étrangers".
Il a invoqué dans une vidéo une récente attaque dans le Colorado, contre une manifestation de soutien aux otages israéliens, pour expliquer sa décision.
L'interdiction, qui sera effective le 9 juin, s'applique à l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen, selon un texte rendu public par la Maison Blanche.
Des exceptions prévues pour certains visa
Sept autres pays sont par ailleurs visés par des restrictions: le Burundi, Cuba, le Laos, le Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
Des exceptions sont prévues pour les détenteurs de certains visas et pour des personnes dont le voyage aux États-Unis "sert l'intérêt national".
Le Venezuela a averti mercredi ses ressortissants que voyager aux États-Unis représentait un "grand risque". La liste ne comporte pas l'Égypte, pays d'origine de l'homme de 45 ans accusé de l'attaque par laquelle Donald Trump justifie sa décision.
Dans une vidéo publiée sur X, le président américain a assuré que "la récente attaque terroriste à Boulder, dans le Colorado (ouest), avait mis en évidence les dangers extrêmes que représente pour (les États-Unis) l'entrée de ressortissants étrangers qui n'ont pas été correctement contrôlés". "Nous ne voulons pas d'eux", a-t-il ajouté.
Dimanche à Boulder, un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus dans la bande de Gaza, faisant 12 blessés. Il avait crié "Palestine Libre" lors de son acte.
Cet Égyptien de 45 ans doit comparaître jeudi devant la justice du Colorado pour se voir officiellement signifier les chefs d'accusation retenus contre lui. Il est notamment accusé de "crime motivé par la haine" et de tentatives d'assassinat.
Au lendemain de l'attaque, la ministre de la Justice Pam Bondi avait dénoncé "ce qui semble être une horrible attaque antisémite".
L'administration américaine a affirmé que l'auteur présumé de l'attaque était sur le territoire américain de manière "illégale", son visa touriste ayant expiré. Elle a toutefois reconnu qu'il avait demandé l'asile et qu'il avait obtenu un permis de travail.
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