L'embrasement des prix de l'immobilier, conjugué à la stabilité des salaires, est à l'origine de cette nouvelle catégorie de la population américaine sans adresse, malgré un emploi. On les classe parmi les salariés pauvres. Pour se loger, ils n'ont d'autres choix que de séjourner dans leur voiture, après une journée de travail. La superficie de leur habitation de fortune se limite au rectangle formé par les quatre bandes blanches délimitant une place de parking.
Un reportage édifiant du 20 heures de France 2 dévoile la précarité dans laquelle vivent de nombreux américains dont près de la moitié (40%) ont un emploi et 30% d'entre eux, plus de 50 ans. Tous ont perdu tantôt un emploi stable, tantôt une maison à cause d'un éboulement et n'ont plus que leur véhicule pour se loger. "C'est dur, surtout à mon âge. Je gagne 2.000 dollars par mois et ce n'est pas suffisant, ne fut-ce que pour louer une chambre", constate une dame précarisée.
Employée à mi-temps, elle perçoit un salaire trop élevé pour percevoir des aides, précise le reportage. Son objectif: économiser et investir dans de nouvelles études pour élargir ses possibilités. Elle partage son temps entre son emploi, l'université et sa voiture et se nourrit exclusivement de fast-food. Son cas est loin d'être isolé en Californie. Le Golden State souffre d'une crise du logement: les loyers flambent et les salaires stagnent, alors que l'attente pour obtenir un logement social est de 7 ans.
Impuissantes, les autorités de certaines villes, comme Santa Barbara, ont décidé d'assouplir la loi interdisant de dormir dans sa voiture et de rendre les emplacements de parking gratuits, la nuit. "Santa Barbara a de nombreux programmes d'aide au logement, mais on est débordé par le nombre de demandes", convient Rob Dayton, responsable de la gestion des transports et des parkings de Santa Barbara.
"C'est comme si j'avais été catapultée hors de ce monde", analyse froidement une dame, sans domicile fixe. "Je vis avec l'âme en paix, mais sans savoir où je vais".
6 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (14:13 PM)Crise_à_dakar
En Mai, 2018 (15:16 PM)Au lieu de s'en émouvoir, prenons des leçons. Le Sénégal copie l'occident et les changement vont très vite. Prenez le cas de Dakar (qui va se généraliser à mon avis dans les autres régions, c'est une question d'une ou de 2 décennies, 3 au grand max).
Louer un appartement est devenu la norme, on ne peut presque pas faire autant. Les prix des apparts à Dakar sont vraiment chers. Même dans la banlieue, les prix flambent. Avec un salaire de 300.000 t'auras beaucoup de mal si tu as femme enfants logés dans appart en location.
2ch+Salon t'es à plus de 100.000f de loyer. Tu as les factures, Madame, les gosses, l'école, le transport, les parents à soutenir.. sans compter les nombreuses fêtes.
A la limite, si comme avant on avit la possibilité de loger dans la grande maison chez les parents, on s'en sortirait haut la main.. Mais là..
Maintenant, il faut voir que le prix du loyer augmente sans cesse (d'ici 10 ans pour louer un 2ch+salon faudra 200.000 par mois), Dakar sature, le cout de la vie augmente, l'individualisme se cultive. Les gosses qui naissent dans des apparts ne pourront vivre que dans un "truc à eux". A un moment donné, il faudrait gagner au moins 500.000 pour s'en sortir.
Certains "malins" on préféré acheter un terrain nu à zac mbao ou diamniadio, sangalkam et construire petit à petit au lieu de payer éternellement un loyer cher et risquer un jour (retraite, chomage, accident, ..) de se retrouver justement sans domicile.
Vous en pensez quoi ?
Anonyme
En Mai, 2018 (15:23 PM)Bouuur Sine-saloum
En Mai, 2018 (17:45 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (20:02 PM)Samourai101
En Mai, 2018 (23:59 PM)Participer à la Discussion