N. D. Ndoye, 32 ans, risque dix ans de réclusion criminelle. C’est la peine requise par le Procureur. Le professeur de Maths, poursuivi pour attouchements sexuels, viols, pédophilie et détournement de mineures, sera fixé sur son sort le 10 septembre prochain, date du délibéré.
L’affaire remonte à décembre 2019. « La mère de A. Ndiaye [une des victimes présumées] sollicite le professeur pour des cours de renforcement dans les matières scientifiques pour sa fille », rembobine le journal. La même source rapporte que l’élève âgée de 16 ans accuse son professeur d’avoir « profité des heures de cours pour abuser d’elle ». «J'ai commencé à me confier à lui. Un jour, je lui ai confié que je vivais mal la séparation de mes parents. Mon père m'avait abandonnée à l'âge de 2 ans et j'avais besoin d'une figure paternelle. Il m'a promis de jouer ce rôle, tout en veillant sur moi. C'est ainsi qu'il a commencé à avoir de l'emprise sur moi. Il a commencé à me faire des attouchements. Je ne disais rien, parce que je croyais que c'était normal », déclare l’accusatrice.
Elle appuie : «Au début, c'était juste des firts. Il frottait son sexe contre le mien sans me pénétrer. Mais au fur du temps, il a fini par me pénétrer. » O. Ndiaye a tenu à préciser « qu’il ne l’a jamais forcée». « Il me donnait des ordres et j'exécutais», a-t-elle dit.
Quid de l’autre élève ? A ce propos, O. Ndiaye soutient que « le professeur organisait des séances de partouze avec elle et sa meilleure amie, O. W. Ndiaye ». « Ce cauchemar a duré une année », enfonce l’accusation. Des déclarations corroborées, selon L’Observateur, par la seconde plaignante même si celle-ci a brillé par son absence à l’audience.
« J’ai porté plainte pour le mettre hors d’état de nuire. J’en suis sure qu’il comptabilise une dizaines de victimes», martèle O. Ndiaye, bien présente.
En face, Ndoye conteste les faits, affirmant que « son ex-petite amie a monté cette histoire de toutes pièces pour se venger [car] elle ne supporte pas qu’il soit marié à une autre fille ». «J'entretenais une relation amoureuse avec A. Ndiaye. Je lui avais même fait une proposition de mariage, mais elle m'avait dit qu'elle n'était pas prête. Sur ce, on s'est séparés, et j'ai épousé une autre. Six mois après mon mariage, elle m'accuse de viol», s’est-il défendu. La défense plaide l’acquittement pure et simple.
L’affaire remonte à décembre 2019. « La mère de A. Ndiaye [une des victimes présumées] sollicite le professeur pour des cours de renforcement dans les matières scientifiques pour sa fille », rembobine le journal. La même source rapporte que l’élève âgée de 16 ans accuse son professeur d’avoir « profité des heures de cours pour abuser d’elle ». «J'ai commencé à me confier à lui. Un jour, je lui ai confié que je vivais mal la séparation de mes parents. Mon père m'avait abandonnée à l'âge de 2 ans et j'avais besoin d'une figure paternelle. Il m'a promis de jouer ce rôle, tout en veillant sur moi. C'est ainsi qu'il a commencé à avoir de l'emprise sur moi. Il a commencé à me faire des attouchements. Je ne disais rien, parce que je croyais que c'était normal », déclare l’accusatrice.
Elle appuie : «Au début, c'était juste des firts. Il frottait son sexe contre le mien sans me pénétrer. Mais au fur du temps, il a fini par me pénétrer. » O. Ndiaye a tenu à préciser « qu’il ne l’a jamais forcée». « Il me donnait des ordres et j'exécutais», a-t-elle dit.
Quid de l’autre élève ? A ce propos, O. Ndiaye soutient que « le professeur organisait des séances de partouze avec elle et sa meilleure amie, O. W. Ndiaye ». « Ce cauchemar a duré une année », enfonce l’accusation. Des déclarations corroborées, selon L’Observateur, par la seconde plaignante même si celle-ci a brillé par son absence à l’audience.
« J’ai porté plainte pour le mettre hors d’état de nuire. J’en suis sure qu’il comptabilise une dizaines de victimes», martèle O. Ndiaye, bien présente.
En face, Ndoye conteste les faits, affirmant que « son ex-petite amie a monté cette histoire de toutes pièces pour se venger [car] elle ne supporte pas qu’il soit marié à une autre fille ». «J'entretenais une relation amoureuse avec A. Ndiaye. Je lui avais même fait une proposition de mariage, mais elle m'avait dit qu'elle n'était pas prête. Sur ce, on s'est séparés, et j'ai épousé une autre. Six mois après mon mariage, elle m'accuse de viol», s’est-il défendu. La défense plaide l’acquittement pure et simple.
11 Commentaires
Rupture
En Septembre, 2024 (10:17 AM)Le nouveau passeport biométrique de dernière génération, équipé d’une puce électronique de collecte et de stockage de données, a été lancé mardi sans comporter ni le logo ni la mention CEDEAO.
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En Septembre, 2024 (10:33 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (11:36 AM)Paul
En Septembre, 2024 (12:14 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (13:56 PM)jigeen jangal jigeen
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En Septembre, 2024 (05:07 AM)Reply_author
En Septembre, 2024 (12:41 PM)Manam
En Septembre, 2024 (10:19 AM)Elles ne devaient pas avoir 15 ans.
Dire que maintenant il y a les smartphones, plus besoin de sortir de chez soi pour voir du porno.
Le Sage
En Septembre, 2024 (10:45 AM)Les vrais auteurs de viol,il faut les punir très sévèrement.
Les dénonciatrices calomnieuses aussi,il faut les punir très sévèrement.
Pas de justice à 2 balles,non.
Primitif
En Septembre, 2024 (14:45 PM)Yufututu
En Septembre, 2024 (15:43 PM)Reply_author
En Septembre, 2024 (14:45 PM)En plus, à 15 ou 16 ans, ces jeunes filles en savent beaucoup plus que certaines femmes adultes en matière de sexualité.
Leur précocité sexuelle est déconcertante.
C'est le reproche que je fais souvent à l'appareil judiciaire et aux enquêteurs de ce pays, le procédé et l'enquête doivent être équilibrés et bénéficiés à tous selon le degré réel d'implication dans l'affaire. On ne peut juste se fier aux propos d'une tierce personne sachant que par nature, les Hommes mentent. Je sais que ce que je m'apprête à écrire va choquer plus d'un, mais une condamnation pour viol devrait se faire uniquement sur la base de faits et de preuves médicales. Les viols déclarés après où l'on ne peut les prouver scientifiquement devraient être automatiquement classés "sans suite". Sur le principe de prudence et surtout pour éviter que certaines personnes subissent une injustice. Et qui plus est, le fait de distribuer des mandats de dépôt dans les cas similaires et surtout sans preuves concrètes, doit être banni de notre système judiciaire. La mandat de dépôt est une injustice caractérisé de notre système judiciaire et son application devrait être revue.
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En Septembre, 2024 (15:16 PM)Prof bi say say la
Mate matate lay dianglé
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En Septembre, 2024 (21:11 PM)Participer à la Discussion