Le chef de l’Etat a annoncé, lors de la levée des couleurs, ce lundi, qu’un projet de loi sur la criminalisation du viol sera déposé prochainement à l’Assemblée nationale. Pour l’avocat Me Assane Dioma Ndiaye, ce projet risque d’engendrer beaucoup de conséquences. ‘’Quand on parle de crime, il faut nécessairement une instruction. Cela veut dire qu’à chaque fois que nous sommes en présence d’un viol, il faudra saisir le juge d’instruction.
C’est un problème, d’abord, du point de vue de l’engorgement des cabinets d’instruction, mais également de la lenteur qui va s’induire’’, a averti la robe noire. Interrogé par la Rfm, Me Ndiaye renseigne également que cela peut causer un décalage entre la matérialité des faits et le moment des jugements.
‘’Les victimes ont besoin d’être jugées très rapidement, pour avoir rapidement une reconnaissance de leurs qualités de victime pour exorciser leur psycho-traumatisme. Si vous êtes victimes de viol et n’êtes jugés que trois ans ou quatre ans après, cela va poser des problèmes, du point de vue de psychologique’’, alerte Me Assane Dioma Ndiaye. Le droit-de-l’hommiste pense, toutefois, qu’on ne peut pas, du jour au lendemain, lancer une idée sans consulter les différents acteurs.
5 Commentaires
President réfléchissez à tout ce que dit ce monsieur et n'écoutez pas les féministes qui crient sans savoir ce quil faut
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