Le président de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), Amadou Kâne, et Moussa Diaw Dieng, président de l’ORCAV de Diourbel, ont été entendus mercredi au tribunal régional de Diourbel, lors d’une confrontation qui a duré plus de quatre heures."Le débat contradictoire a été très bien fait et le juge a maintenu que Amadou Kâne, Makhète Djité, Amadou Abdoulaye Guèye, membres de l’ONCAV, restent sous inculpation de faux et usage de faux", a dit M. Dieng. S'exprimant au terme de la confrontation, il a réfuté les informations selon lesquelles l’affaire était close et que lui-même a été débouté.
"Je maintiens ma position et je suis prêt à répondre autant de fois qu’on est convoqué parce que nous avons raison", a affirmé le président de l'ORCAV de Diourbel. De son côté, Amadou Kâne a estimé que cette confrontation était la suite logique de la procédure. "Nous avons prouvé au juge que c’est l’ONCAV, dans sa globalité" qui a sanctionné (Moussa) Diaw Dieng", a-t-il dit. "C’est Diaw Dieng qui a porté plainte contre nous et la procédure est en train de suivre son cours normal. La confrontation est faite et nous attendons", a indiqué M. Kâne.
Interpellé sur la possibilité de retrouvailles des deux parties du mouvement, le président de l'ONCAV a souligné que le processus était en cours, même à Diourbel, où les jeunes jouent aux "navétanes" malgré l’existence de camps opposés. M. Kâne a toutefois souligné que Moussa Diaw Dieng était radié du mouvement "navétane", ajoutant que "ce qui est arrivé aux jeunes de Diourbel n’est pas la faute de l’ONCAV, mais de Diaw Dieng". Interrogé à son tour, l’avocat d’Amadou Kâne, a estimé que les deux parties ont confirmé leurs propos et ont discuté.
Me Elhadji Bass a rappelé qu’Il y avait l’assemblée générale de nomination de Mamadou Moustapha Dieng qui a été attaquée par Moussa Diaw Dieng et il a été débouté. Mais cela n’avait rien à voir avec la procédure actuelle qui est pendante. "L’inculpation d’Amadou Kâne suit son cours, mais c’est presque fini. A la fin, ou bien le juge estime qu’il n’y a pas d’infraction, il prononce le non-lieu ou il estime qu’on peut aller au fond et en débattre, il envoie les parties devant la chambre correctionnelle", a expliqué l'avocat de la défense.
2 Commentaires
Releveur Sde
En Janvier, 2014 (21:34 PM)Jean Abdou
En Janvier, 2014 (10:40 AM)Participer à la Discussion