Pascaline Bongo n’en a pas fini avec la justice française. Après avoir été relaxée en avril 2024, dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger, on apprend en milieu de semaine que la fille aînée d’Omar Bongo est mise en examen depuis janvier pour « blanchiment de corruption d’agent public étranger ». La justice française la soupçonne d’être la bénéficiaire d'une organisation hongkongaise ayant perçu des fonds d’une société chinoise.
« Acharnement juridique »
Ces fonds évalués à 10 millions de dollars au bas mot, auraient ensuite été transférés dans les comptes personnels de Pascaline aux Etats-Unis ou vers ceux de ses proches ou d’autres sociétés. D’après les enquêteurs, les faits remontent aux années 2000. Pascaline Bongo était encore la directrice de cabinet de son père Omar Bongo.
Son avocate, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, a dénoncé un dossier « lacunaire », et déplore un « acharnement juridique » contre sa cliente.
« A partir du moment où on voit le nom de Bongo, on voit rouge » a-t-elle critiqué. Elle a déjà saisi la chambre de l’instruction pour contester la mise en examen de Mme Bongo, arguant qu’il n’y a pas d’indice majeur ou concordant pour justifier la mesure.
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