Le fameux tube de campagne du Président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2007, « Goorgui doliniou », a retenti avec force, vendredi, lors du meeting de clôture de l’investiture du candidat des Fal-2012. Plus que jamais, Pape et Cheikh, les auteurs de ce titre qui n’a pris aucune ride, sont déterminés à accompagner Me Wade jusqu’à la victoire, au soir du 26 février 2012. D’ailleurs, ils projettent de sortir une nouvelle chanson pour vanter les réalisations du gouvernement de l’Alternance comme ce fut le cas en 2007. Toutefois, le duo a mis l’accent sur la nécessité de traquer les démons de la violence politique jusque dans leurs derniers retranchements. Pour ce faire, ils exhortent les artistes à refuser d’être des marionnettes aux mains des politiques en expurgeant leurs messages de toute parole de nature à semer la discorde entre les Sénégalais.
Première Ligne : Comment vous êtes-vous connus ?
Cheikh : Nous avons commencé notre carrière à Kaolack. Nous sommes ensemble depuis l’âge de 9 ans. C’est après que la musique est venue consolider notre amitié. Ensemble, nous avons fait le Conservatoire de Dakar que nous avons fréquenté pendant deux ans. C’est une expérience fructueuse qui nous a permis de maitriser certains instruments. Par la suite, nous avons formé un groupe qui faisait de la musique Sérère. Toutefois, aussi bien Pape que moi avons d’autres expériences. Pendant un moment, il a joué dans les hôtels. Alors que moi j’ai côtoyé de grands musiciens comme Ouza. On a aussi formé un groupe qui s’appelait « Samtamouna » qui faisait de la musique Sérère. A partir de 1997, on a décidé de mettre sur pied un nouveau groupe comme tous les deux nous sommes guitaristes. C’est comme ça qu’est né le duo « Pape &Cheikh ». Ensuite, nous sommes entrés en contact avec « Jololi ». On a fait écouter à Bouba Ndour notre maquette enregistrée par le truchement de Michael Souma de Dakar Fm, que nous remercions au passage. Il nous a mis le pied à l’étrier. Bouba Ndour a apprécié notre produit et nous avons signé un contrat avec sa structure.
Pape : Comme il l’a dit : nous avons ensemble grandi dans le même quartier. Durant les vacances, quand on quittait Kaolack pour venir à Dakar, nous partagions la même chambre. C’est sa propre mère, chez qui nous passions les vacances, à Dakar, qui m’a orienté dans le métier de tailleur quand j’ai arrêté mes études durant ma prime jeunesse. Cheikh poursuivait sa scolarité et moi j’exerçais le métier de tailleur. Mais le soir, nous dormions ensemble. En somme, nous sommes ensemble depuis plus de quarante ans.
Il se raconte qu’avant de former le groupe « Pape & Cheikh », vous avez séjourné dans les Iles du Saloum. Pouvez-vous revenir sur cette époque ?
Cheikh : En fait, c’était dans les années 86/87. On était avec une famille Sérère à la Médina. C’était la famille Sarr. Durant les vacances, on allait jusqu’aux Iles du Saloum pour jouer dans les séances de lutte, dans les soirées… C’était en compagnie d’un certain Baba Ndiaye qui faisait partie de cette famille Sérère. Cette époque nous a beaucoup marqués. C’est regrettable que le patrimoine culturel Sérère, qui est très riche, ne soit pas très bien exploité par les artistes. Certes, les gens s’essaient au rythme Sérère, mais il faut aller au fond des choses. Car il y a beaucoup à découvrir en termes de chants et d’harmonie. Pape a vécu à Fimla pendant huit ans. Il travaillait, jouait au football tout en exerçant son art. A la faveur de toute cette expérienc,e on parle aujourd’hui de Pape et Cheikh.
Comment la transition s’est faite de la musique Sérère au Mbalakh
Pape : Il n’y a pas une si grande différence entre la musique Sérère, qui traverse presque tout le Sénégal, et les autres musiques du pays. Par exemple, ce qu’on appelle chez les sérères le « Samtamouna » et l’équivalent du « Ndeupp » des Lébous. Si vous écoutez attentivement, vous verrez que ce sont les mêmes rythmes, les mêmes danses. Si vous y allez, vous découvrirez le « Ndiouk », le « Sandak », le « Goufrey », le « Mbayti ». Il y a mêmes de célèbres chanteurs de la place qui pratiquent cette musique. Malheureusement, le « Mbalakh » est un mot fourre-tout dans lequel on range tous les rythmes de la musique sénégalaise qu’on ne connait pas bien. Des icônes de la musique Sérère comme feue Yandé Codou Sène, Mbissane Diagne faisaient un beau mixage du wolof et du Sérère dans leurs chansons, ainsi que Mbaye Ndiaye et Simon Sène aujourd’hui. C’est comme quand vous entendez Yandé Codou Sène chanter Gaïndé bouguoul mboume yapp lay doundé (le lion n’est pas herbivore, il se nourrit de viande : ndlr). Il y a même des historiens qui soutiennent que le Wolof vient du Sérère. Par ailleurs, dans notre répertoire, il y a aussi beaucoup de tubes avec une rythmique casamançaise. On se bonifie en empruntant d’autres rythmes. Vous voyez quelqu’un chanter sur un rythme « bambara » avec des airs de Sérère et de Wolof, c’est formidable. Il faut dire la langue Wolof a une certaine ouverture. La plupart des percussionnistes sénégalais empruntent beaucoup au rythme Sérère. De plus en plus, les artistes sortent des morceaux très prisés, chantant les grands noms de la lutte sénégalaise, en exploitant le patrimoine musical des Sérères. La lute, comme vous le savez, occupe une place de choix dans la culture Sérère.
Cheikh : C’est ça la particularité du Sénégal. Nous avons une diversité culturelle qui profite à tous les artistes. Que l’on soit Sérère, Wolof, Toucouleur Diola ou Peulh, il n’y a pas une si grande différence. C’est ce qui fait que le Diola puisse danser le « Mbalakh ».
Vous parlez de diversité culturelle, donc de vues sur certaines choses. La transition est toute trouvée pour aborder un peu la politique. Comment entrevoyez-vous la présidentielle de 2012 ?
Pape : C’est toujours le cas à la veille d’une élection présidentielle cruciale. Mais je crois que les Sénégalais sont assez mûrs pour faire la part des choses. Personne ne peut plus tromper ce peuple. Certes, chacun a sa manière de voir les choses, mais qu’on n’oublie pas l’essentiel. Nous appartenons au même peuple. On ne peut pas se partager le Sénégal pour que chacun aille de son côté avec son lopin de terre. Pour ce qui est du débat soulevé sur la candidature de Wade, je pense que nous sommes dans un Etat de droit. Sous ce rapport, il appartient aux juridictions compétentes de trancher la question et non à des groupes privés.
Cheikh : Seul le Conseil constitutionnel est habilité à décider de qui sera candidat ou de qui ne le sera pas. Et personne ne doit avoir la prétention de se substituer à cette juridiction.
En 2007, vous aviez composé un morceau à succès sur les réalisations du Président Wade, le fameux tube « Goorgui Doliniou ». En 2012, il y aura en face de vous les rappeurs de « Y’en a marre » et Youssou Ndour qui s’oppose au candidat de Fal-2012. Ce dernier affiche d’ailleurs, plus ou moins, une ambition présidentielle. Comment appréciez-vous cette plongée des artistes dans le « marigot » politique ?
Pape : Le premier élément d’explication a trait au fait que les musiciens sont des porteurs de voix. Ils sont des leaders d’opinion. Et ça, les politiques en sont très conscients. Pour notre part, nous avons un candidat que nous soutenons depuis que nous nous sommes engagés en politique. Notre appartenance politique n’a aucune conséquence négative sur notre travail. Nous jouons six jours sur sept dans la semaine. Et parmi ceux qui assistent à nos soirées, il y a des Sénégalais de tous les bords politiques. Certains sont avec Wade, d’autres sont contre lui. Vous savez, même aux Etats-Unis et en Europe, les artistes, parfois, trouvent la nécessité de s’engager derrière un candidat. Ce n’est pas une exception sénégalaise qu’un artiste soutienne un homme politique. Le fait même de dire qu’on n’est contre tel candidat est déjà l’expression d’une opinion. L’essentiel est que nous continuons à réaliser des performances dans notre champ de prédilection qui est la musique. Sur ce registre, nous n’avons rien à envier à aucun artiste de ce pays. En tant que musiciens, nous avons besoin des mélomanes, tandis que les politiciens ont besoin de militants. Nous savons faire la part des choses. L’autre chose : c’est de savoir comment soutenir son candidat. Certains le font mal. Mais nous, nous avons notre botte secrète et le moment venu, nous saurons comment y aller. Si un politicien fait appel à nous pour un quelconque soutien, nous lui demandons d’abord quel est son programme s’il est de l’opposition, ou quel est son bilan s’il est au pouvoir. Nous avons un candidat qui a un bilan. Et comme on dit : contester sans rien proposer en contrepartie est le métier le plus facile au monde.
Cheikh : Nous n’avons que le Sénégal et prions pour que la paix règne sur ce pays. Donc, nous demandons à tout un chacun de garder son sang froid. Les hommes ne peuvent se passer de la politique pour exister. L’artiste n’est pas ce marginal qui s’isole pour attendre que les choses se décident en son absence. Quand il y a un combat de lutte, chacun choisit son camp. Mais après le combat rien ne doit nous empêcher de prendre les mêmes bus ou de prier dans les mêmes mosquées ou les mêmes églises. Car le Sénégal ne s’arrêtera pas en l’an 2012. Il faut souligner que l’engagement progressif des musiciens en politique procède d’une prise de conscience. Quelque part, nous avons un rôle majeur à jouer dans la construction de la nation. Nous faisons partie des premiers musiciens sénégalais à oser soutenir un candidat au vu et su de tout le monde. Qu’on fasse des émules est vraiment merveilleux. J’encourage les artistes à faire prévaloir leurs idées politiques, s’ils en ont.
Avant, le musicien engagé se servait de son art pour exprimer ses idées. Mais de nos jours, les artistes créent en plus des mouvements politiques. Est-ce qu’ils ne risquent pas de sortir de leur rôle et tomber ainsi dans les travers de la politique comme la violence ?
Pape : En politique, on reçoit beaucoup de coups en dessous de la ceinture. Des gens qui appartiennent à un même parti ne se font pas de cadeaux. A fortiori quelqu’un qui est un novice en la matière. Franchement, la politique n’est pas notre terrain de prédilection. Notre message, nous le faisons passer par nos textes. Par notre musique. Toutefois, on n’entendra jamais « Pape & Cheikh » sortir un morceau pour insulter quel quelqu’un. Nous sommes soucieux de l’image que nous devons laisser à la postérité. Musicalement, nous n’avons plus rien à prouver au Sénégal. Nous avons fait le tour du monde et avons eu l’occasion de partager la scène avec de grands noms de la musique.
Cheikh : Il a tout dit. Nous pouvons être politiquement engagés sans pour autant verser dans la violence physique ou verbale.
Vous pouvez revendiquer une constance dans votre démarche. Ce qui n’est pas le cas de certains musiciens, engagés comme vous en politique, qui chantaient les louanges du Président Wade durant les premières années du régime dit de l’Alternance et qui brocardent ce dernier, aujourd’hui. Est-ce ce genre de rétropédalage n’est pas rédhibitoire quant à la crédibilité du musicien qui est censé être producteur d’un message destiné à la postérité ?
Pape : Nous ne critiquerons pas la démarche des autres. Mais nous disons qu’un artiste, un Homme simplement, doit avoir une démarche cohérente. Nous ne voulons pas que demain, quand nous ne serons plus là, qu’on raconte à nos enfants et à nos petits-enfants des choses qui ne nous honorent pas. Nous sommes derrière Wade. Nous soutenons son action politique à travers notre musique. Nous l’avons fait en 2007 et comptons rééditer l’exploit en 2012.
Ce qui veut dire que vous allez, comme lors de la dernière présidentielle, composer une chanson à l’honneur de Wade.
Pape : Incha Allah. Pour la future campagne, nous le ferons. Nous avons l’intention de chanter, à nouveau, les réalisations de Wade.
Cheikh : Nous allons soutenir Wade. Nous y travaillons en silence et à l’abri des regards. Nous réservons une grande surprise aux mélomanes. Seulement il y a une chose : nous savons qu’il y a beaucoup d’artistes qui sont en train de préparer des albums pour des hommes politiques. Pour les besoins de la prochaine présidentielle. Cependant qu’on n’oublie pas qu’une fois la campagne terminée et le candidat victorieux désigné, on va retourner dans les studios pour poursuivre notre carrière. De ce point de vue…
Pape : Par le passé, les musiciens n’étaient utilisés que pour l’animation. Ils ne faisaient qu’assurer « les premières parties » à l’occasion des meetings des politiciens pour retenir les gens qui n’étaient pas trop sensibles à ce que disaient les politiciens. On se servait de nous pour attirer le public dans les manifestations politiques. C’est ce qui doit cesser. L’artiste, aux côtés d’un homme politique, doit lui demander son programme et son bilan. S’il ne le fait pas, il se dévalorise et ressemble à une marionnette manipulable à souhait. Avec des morceaux comme « Yataal Guéw », « Travailler » et « Guorgui Dolignou », les politiciens sont conscients de l’apport considérable des artistes en période de campagne. Nous chantons des thèmes sociaux qui participent de l’œuvre de conscientisation des citoyens. Avant, les artistes se complaisaient dans le lyrisme et désertaient tout engagement aux côtés « du bas-peuple ».
Quand comptez-vous sortir cette chanson dédiée à Wade ?
Pape : C’est pour bientôt. On l’espère. Et nous croyons qu’elle est de meilleure qualité si on la compare au morceau « Goorgui Dolignou ». Vous avez tantôt posé une question pertinente. Pourquoi certains artistes ont tendance à brûler les mythes qu’ils avaient adulés par le passé. Je suis d’avis que cette tortuosité n’est pas l’apanage des seuls artistes. C’est à l’image de la société. Il y a des personnes constantes et d’autres qui sont versatiles. Dans la vie courante, vous le constatez chaque jour. Certains sont aujourd’hui avec quelqu’un et demain le trahissent pour de nouveaux amis. En outre, le statut du musicien a beaucoup évolué durant ces cinquante dernières années. Il faut, donc, relativiser les choses. Le musicien, devenu professionnel, est souvent sous contrat et il est tenu d’en respecter les termes. Avant, on prenait le musicien pour un raté. Qui passe toute sa vie dans les boîtes de nuit à boire et à fumer. Ce prisme déformant est de plus en plus rompu. Le musicien d’aujourd’hui a des objectifs précis et des ambitions et ne se laisse pas manipuler par des politiciens véreux.
Est-ce que c’est parce que les musiciens ne vivent plus de leur art qu’ils s’engagent en politique ?
Cheikh : Partout au monde, il y a des musiciens engagés parmi ceux qui vendent le plus de disques. A mon sens, il faut d’une manière ou d’une autre s’engager. On n’est pour ou contre, mais on s’engage. C’est le cas aux Etats-Unis, en France et ailleurs. Ce n’est pas quelque chose de spécifique aux artistes sénégalais. Comme les médiats, la musique est un support pour véhiculer des messages.
Ne pensez-vous pas que les difficultés que vivent les Sénégalais ne portent préjudice à votre candidat ?
Pape : Ce n’est pas une tendance propre au Sénégal. Chaque jour, vous suivez sur les chaînes de télévision étrangères des images de manifestations des populations qui dénoncent la cherté du coût de la vie dans leurs pays Il ne faut pas oublier que nous n’avons pas de ressources pétrolières. Il faut éviter de jeter de l’huile sur le feu. Personne n’a intérêt à ce que le chaos s’installe au Sénégal. Les pays arabes, qui ont récemment connu des révolutions, vivent les contrecoups de ces soulèvements populaires. En Egypte, par exemple, la situation est pire qu’avant. Il y a encore des affrontements entre l’Armée et une partie du peuple.
Cheikh : Wade a réalisé des infrastructures. C’est déjà un acquis. Il ne faut pas être nihiliste. La politique c’est une continuité. Il appartiendra à son successeur de faire d’autres réalisations. Et c’est le Sénégal qui y gagne.
72 Commentaires
Smd
En Décembre, 2011 (03:47 AM)Mara
En Décembre, 2011 (03:51 AM)Borom Jam
En Décembre, 2011 (03:57 AM)Kouakou
En Décembre, 2011 (03:58 AM)Mangane
En Décembre, 2011 (04:01 AM)Kham
En Décembre, 2011 (04:04 AM)Zal..nyc
En Décembre, 2011 (04:15 AM)Njaay
En Décembre, 2011 (04:25 AM)2012
En Décembre, 2011 (04:28 AM)Tchimm
En Décembre, 2011 (04:32 AM)Wade Rekk
En Décembre, 2011 (04:34 AM)Edaw
En Décembre, 2011 (04:39 AM)Observateur
En Décembre, 2011 (04:42 AM)En Tout Cas
En Décembre, 2011 (04:44 AM)Remerciement
En Décembre, 2011 (04:49 AM)Wax
En Décembre, 2011 (04:50 AM)Che
En Décembre, 2011 (04:54 AM)Ado
En Décembre, 2011 (05:22 AM)Alfaroukh
En Décembre, 2011 (05:37 AM)Mbayane
En Décembre, 2011 (05:46 AM)Donc bon vent, car vous etes quand meme fidéles, meme dans la betise!!!
Melomane
En Décembre, 2011 (05:46 AM)Ces Deux Chiens D'où Sortent-i
En Décembre, 2011 (06:16 AM)Ces vaux rien qui sont-ils?
Ces ânes qui sont-ils?
Qu'ils la ferment
Le Peuple debout ne veut plus de Wade et de sa bande d'incompétents de voleurs de violeurs et d'assassins
La Constitution sera respectée sinon Wade et ses troubadours sauront que le Peuple Sénégalais n'est pas un petit Peuple avec lequel il faut se moquer de lui.
Le Peuple est Grand et Souverain et n'acceptera pas qu'on embastille la Constitution pour des intérêts d'un homme et de sa clique au point de faire de notre pays la risée démocratique du reste du monde!!
Fiers d'être sénégalais mais aussi digne et résolu de défendre la Constitution
Que ces chiens laudateurs la ferment une bonne fois pour toute et que Barthelemy Diaz comme les maires et autres élites politiques et civiles du sénégalais comme les citoyens ne soient plus enfermés dans le carcan libéral de l'arbitraire et de la violence aveugle.
Que le Sénégal debout et résolu s'oppose démocratiquement aux manoeuvres chaotologiques de ce système moribond agonisant dont la fin est pour bientôt.
Wadegrangpresi
En Décembre, 2011 (06:39 AM)Thieyliii
En Décembre, 2011 (06:53 AM)>the_master
En Décembre, 2011 (07:03 AM)Riyadh
En Décembre, 2011 (07:15 AM)les senegalais le sauront qu'apres son depart
AUX SECOURS! AUX SECOURS! AUX SECOURS! AUX SECOURS!
WADE NE NOUS LAISSE PAS A LA BOUCHE DE L'OPPOSITION AFAMMEE
AUX SECOURS! AUX SECOURS! AUX SECOURS! AUX SECOURS!
WADE NE NOUS LAISSE PAS A LA BOUCHE DE L'OPPOSITION AFAMMEE
AUX SECOURS! AUX SECOURS! AUX SECOURS! AUX SECOURS!
WADE NE NOUS LAISSE PAS A LA BOUCHE DE L'OPPOSITION AFAMMEE
Diegane
En Décembre, 2011 (07:25 AM)Do
En Décembre, 2011 (07:28 AM)Lagaffe
En Décembre, 2011 (07:57 AM)Tu as raison. Ils ont le droit de chanter pour qui ils veulent. Et puis c'est connu, ON NE CHANGE PAS une EQUIPE QUI GAGNE. Engagement politique ou non, Pape & Cheikh font un très bon DUO
Patisco
En Décembre, 2011 (08:02 AM)Ils enregistrent en 99 leur premier album "Yaakar" chez Jololi le label de Youssou N’Dour.
Le sénégal vous remercie du fameux tube de campagne du Président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2007, « Goorgui doliniou »
vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Mbour
En Décembre, 2011 (08:03 AM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek
Less
En Décembre, 2011 (08:04 AM)Ndiaganiao
En Décembre, 2011 (08:06 AM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Rachida
En Décembre, 2011 (08:06 AM)Sandiara
En Décembre, 2011 (08:08 AM)wade dolignou yow lagnou gueum ya niou doy thia kaw thia kanam rek 75% au premier tour
Youssou 2012
En Décembre, 2011 (08:11 AM)vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Ouza 2012
En Décembre, 2011 (08:15 AM)Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour
Lokho
En Décembre, 2011 (08:21 AM)Kocc
En Décembre, 2011 (08:40 AM)Sénégalais
En Décembre, 2011 (08:41 AM)Priincesse
En Décembre, 2011 (09:02 AM)J'aime bien
Laskha
En Décembre, 2011 (09:34 AM)Quel pays!
Deug
En Décembre, 2011 (09:44 AM)Mere Fifi
En Décembre, 2011 (09:56 AM)Victorine
En Décembre, 2011 (09:57 AM)Ziz
En Décembre, 2011 (10:08 AM)Babs
En Décembre, 2011 (10:13 AM)Con
En Décembre, 2011 (10:17 AM)3lampes
En Décembre, 2011 (10:23 AM)Say-say
En Décembre, 2011 (10:24 AM)WADE Mbeugue toul Beuré Dafa sonné, A bas Gnd Père WADE va te reposer waï.
WADE et ses alliés -25% au premier tour sauf tricherie!
WADE et ses alliés -25% au premier tour sauf tricherie!
WADE et ses alliés -25% au premier tour sauf tricherie!
WADE et ses alliés -25% au premier tour sauf tricherie!
WADE et ses alliés -25% au premier tour sauf tricherie!
Diop
En Décembre, 2011 (10:24 AM)Wakh Deugeu
En Décembre, 2011 (10:47 AM)Kassa22
En Décembre, 2011 (11:15 AM)Ely
En Décembre, 2011 (11:53 AM)En fait de quelles infrastructures parlent-ils ?? des routes qui tuent 300 citoyens par jour ou de Universités où les étudiants sont devenus des modous modous !!!!
Ce ne sont pas des artistes mais de ''Bons griots de l'Epoque du WADISME - CORRUPTION INSTITUTIONNELLE''
Lysa
En Décembre, 2011 (12:06 PM)courage car vous ne pouvez pas faire autrement
apres avoir encaisser vous ne pouvez pas vous derober
QUI ACCEPTE L'ARGENT DE WADE ,BOIT LA CALICE JUSQU'A LA LIE
N'essayez surtout pas de nous faire croire que vous avez le choix
votre calvaire est bientot fini,le 26 fevrier soretoul ! courage
Lol
En Décembre, 2011 (12:12 PM)Lebougo
En Décembre, 2011 (12:27 PM)Real
En Décembre, 2011 (12:42 PM)c'est dommage et regretable que des artistes qui devaient etre la voix du peuple en arrivent à un ce point
Honte à vous
Yakhus
En Décembre, 2011 (13:09 PM)Nder
En Décembre, 2011 (13:34 PM)Wadoo
En Décembre, 2011 (13:56 PM)Weuz
En Décembre, 2011 (14:23 PM)Dgt
En Décembre, 2011 (15:20 PM)Reponds Dgt
En Décembre, 2011 (15:25 PM)Adi Diallo
En Décembre, 2011 (15:31 PM)@wadoo
En Décembre, 2011 (16:41 PM)Cran
En Décembre, 2011 (17:16 PM)Cran
En Décembre, 2011 (17:18 PM)Leuz
En Décembre, 2011 (17:36 PM)Yktupmyio
En Décembre, 2011 (19:36 PM)Tim Timol
En Décembre, 2011 (21:21 PM)Sans aucun doute, j'ai un penchant pour le premier cas de figure pour la simple raison qu'il nous faut un homme sage, désintéressé, expérimenté... Devinez de qui je parle.
On agite la question de l'alternance générationnelle dont je suis foncièrement contre. En effet, l'alternance générationelle ne se décrete pas, elle s'opère naturellement... Il ne faudrait pas bousculer les choses....
Méditer cette pensée d'un grand savant: " UN HOMME D'ETAT PENSE A CONSTRUIRE SON PAYS ALORS QU'UN HOMME POLITIQUE PENSE A LA PROCHAINE ELECTION"
VOTONS MOUSTAPHA NIASSE! C'EST L'HOMME DE LA SITUATION VIVE LE SENEGAL
Ide
En Décembre, 2011 (14:47 PM)Participer à la Discussion