Découverte : Mame Diarra Korèra, présentatrice de Wala Wala bokk bégué sur la Rts 1

« Je fais du bénévolat à la Rts 1 »

Au bout du fil, Mame Diarra Korèra présentatrice de l’émission Wala Wala bokk bégué sur la Rts 1 peine à se départir de son accent titi parisien. Ça tombe bien, elle se trouve à Paris, la capitale française pour des études en communication. Dans son émission mensuelle qui passe à la Radiodiffusion télévision sénégalaise (Rts 1), le dimanche d 19h30 à 20 heures, Mame Diarra tend un piège à des personnes connues et les fait passer un quart d’heure inoubliable. Jusque-là son piège a bien fonctionné, car elle a fait craquer le mannequin Ndèye Ndack Touré et fait péter les plombs au reporter de l’arène Malick Thiandoum…Mais à son tour, la, très sexy présentatrice de l’émission Wala wala bokk bégué est tombée dans le piège de Weekend.

QUI ËTES –VOUS ?

« Je parle le Wolof mais ce n’est pas très clair »

« Je suis née le 27 novembre 1988 à Versailles (commune française, dans le département des Yvelines, région ÎLES DE France, ndlr) où j’ai grandi avec mes parents. Mais, ma mère est décédée il y a deux ans et depuis je vis avec le reste de ma famille constitué de mon père et de mes frères et sœurs. Je suis de confession musulmane, française d’origine sénégalaise. Mon père est Sarakolé (de l’ethnie mandingue) et ma mère est Wolof (ethnie majoritaire au Sénégal). Depuis le bas âge, je viens tous les deux ans au Sénégal pour des vacances car, j’ai une grande partie de ma famille qui vit aux parcelles assainies de Dakar. Je parle le Wolof, même si ce n’est pas très clair. Je suis célibataire sans enfant, j’attends encore le prince charmant (rire). J’ai suivi un cursus scolaire classique en France. Après mon baccalauréat en sciences médico-sociales(Sms), je me suis inscrite à l’institut international de communication de Paris où j’en suis à ma deuxième année d’études.

COMMENT ËTES-VOUS VENUE A LA TELEVISION ?

« J’étais venue pour un stage en journalisme »

« Dans le cadre de ma formation professionnelle, je devais effectuer un stage de trois mois dans une entreprise de presse. Mais, je voulais à tout prix le faire au Sénégal. C’est ainsi que Bara Diokhanè (monteur à la Rts 1), qui est un ami de mon oncle, a proposé de me trouver  un stage à la Radiodiffusion télévision sénégalaise. C’est comme ça que je suis arrivée à la télévision. J’y ai fait un stage de trois mois, mais je travaillais comme reporter, je faisais des reportages sans jamais apparaître à l’écran. Je trouve que c’est une bonne expérience, car j’ai beaucoup aimé la vie de rédaction. En fin de stage, j’ai eu l’idée de faire une émission télé avec ma meilleure amie Coumba Fall qui est aussi étudiante en journalisme.

Pourquoi Wala wala bokk bégué ?

« J’ai piqué l’émission sur Mtv »

« Je regarde beaucoup Mtv (Music et télévision, chaine de télévision américaine spécialisée dans la musique, Ndlr) et sur cette chaîne, il y a une émission qui s’appelle Punk (émission de Ashton Kuchter qui piège les stars de Hollywood, pour leur faire comprendre que tout le monde  est logé à la même enseigne sur cette terre, Ndlr). Et nous avons eu envie Coumba et moi de reprendre la même émission. C’est ainsi que j’en ai parlé à Issa Touré (Rédacteur en chef de télévision sénégalaise(Rts 1) qui m’a demandé d’aller voir Marème Selly Kane qui est la chargée des programmes de la chaine. Et elle a bien aimé le concept. Dans l’émission on fait peu de tout, mode, shopping, mais l’idée principale reste le piège qui consiste à faire passer un sale quart d’heure à une célébrité. Pour cette saison, j’ai déjà fait douze émissions qu’on diffuse. Et en juin, j’ai prévu de revenir pour tourner la deuxième Saison. J’ai choisi le nom pour son côté humoristique. C’est vraiment du bégué, je fais du bénévolat. La Rts 1 ne me paye pas, c’est mon père qui m’a payé mon billet pour mon voyage au Sénégal. En fait, pour moi, c’est une  façon d’aider un peu le Sénégal et apporter ma touche.

QUI EST VOTRE REFERENCE ?

« Cela m’a fait un drôle d’effet de me voir à la télé »

« Au début, l’idée n’était pas que j’anime l’émission. J’ai juste proposé le concept. On m’a mis en contact avec l’équipe qui est chargée de la production et nous avons commencé à réfléchir sur la présentation. Seulement, on avait tout ce qu’il fallait mais pas de présentatrice. C’est là que le réalisateur m’a demandé d’assurer la présentation. J’ai d’abord refusé, mais toute l’équipe a insisté et j’ai fini par céder. J’ai essayé et les gens m’ont dit que mon profil convenait à merveille. Il faut dire que je me suis bien plu devant les  caméras. J’aime bien l’écran. Cela m’a fait un drôle d’effet de me voir à la télévision. Ce n’était pas la sensation d’un rêve accompli ou des choses de ce genre. Je n’arrive pas  à vraiment exprimer les sentiments que j’ai  éprouvés quand je me suis vue à la télévision, c’était magique. »

QUELS SONT VOS PROJETS ?

« Je me sens plus Sénégalaise que Française, je veux revenir dans mon pays »

« Après mes études en communication, je voudrai s revenir au Sénégal pour ouvrir une société spécialisée dans l’évènementiel. C’est un domaine dans lequel je travaille actuellement en France avec une entreprise. Mais j’aimerai bien venir m’installer au pays avec mes connaissances. En fait,  j’adore le Sénégal, je me sens plus Sénégalaise que Française et je veux participer au développement de mon pays. Je tiens vraiment à revenir.

QUELS SONT VOS HOBBIES ?

« J’adore Thione Seck »

« J’aime les sorties en boite de nuit entre amis. J’adore faire la fête, danser et aller au cinéma. Mais mon passe-temps favori est le shopping. J’adore dépenser de l’argent et surtout m’acheter des habits. Mon plus grand défaut est que je suis fashion addict (accroc de la mode). Je suis de la mode comme vous pouvez le remarquer sur l’écran. Mais, je ne mets pas n’importe quoi. Je passe aussi mon temps à faire des photos. Je pose pour des amis en tant que modèle, mais ce n’est pas un métier. J’aime aussi écouter de la musique J’adore le rap des Etats-Unis notamment Lil Wayne qui est mon préféré. J’écoute aussi le Mbalax et Thione Seck est mon chanteur préféré ».

Par Ndèye Ngoné [email protected]

Weekend Magazine