Mame Thierno Birahim Niang qui vient en troisième position du point de vue de l'âge dans la lignée des jeunes frères du leader du Parti de la vérité et du développement (Pvd), Serigne Modou Kara Mbacké, est en possession du fameux Cd. Vivant en Italie, il était le jeune marabout qui nous avait communiqué l'information à l'origine d'un démenti de la cellule de communication du candidat à la présidentielle de 2007, Idrissa Seck. Non seulement, il est en possession du fameux Cd, mais il était chargé de le dupliquer, ainsi qu'il nous l'a révélé lors d'un entretien téléphonique faisant suite à la publication par nos soins du démenti du parti Rewmi.
Si Mame Thierno Birahim Niang s'est, par la suite, ravisé d'assurer la duplication de la copie qu'il a ‘reçue des mains de Cheikhouna Mbacké’, un proche de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck vivant en Allemagne, ainsi qu'il nous précise, c'est parce qu'il se déclare conscient que ‘ce Cd peut mettre en danger le pays, il peut constitue une menace pour la cohésion nationale. La preuve, je connais un marabout mouride qui, après en avoir pris connaissance, s'était promis de provoquer des dégâts s'il retrouve en face de certaines autorités’. Et ce qui avait choqué ce dignitaire mouride, c'est ce que la voix prêtée au président Abdoulaye Wade ‘dit à propos de Serigne Abdou Lahad et de son ndigël en faveur de l'élection d'Abdou Diouf’. La voix ne parle pas que du défunt khalife général des mourides, nous précise-t-il, elle le ‘fait aussi d'autres dignitaires religieux’.
Tout demi-frère de Serigne Modou Kara Mbacké Noreyni qu'il est, Mame Thierno Birahim Niang tient à préciser que ce dernier n'a rien à voir dans tout ce qu'il fait ou dit, dans cette affaire comme dans une affaire. Le leader du Pvd et lui mènent chacun sa vie de manière séparée : Kara gère son parti, lui il gère sa vie tel qu'il l'entend.
On se souvient qu'à la parution de l'information sur le Cd d'Idy, vendredi dernier, sa cellule de communication nous avait envoyé une mise au point sur laquelle Le Populaire aura fait ses choux gras dans sa livraison du samedi.
Seulement, nous n'avions rien inventé et la source est crédible ; c'est la seule chose qui nous importe. Quant aux insultes que nous recevons des pro-Idy de la presse et de certains sites internet, elles ne nous émeuvent pas. Nous avons connu pire avec l'affaire Me Sèye et celle du 16 février 1994 et cela ne nous avait pas démontés pour autant.
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