En marge de son passage devant les sénateurs pour le vote du projet de budget de son département, Me Ousmane Ngom, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, s’est prononcé sur le problème du dialogue politique entre l’opposition dite significative et le gouvernement.
Dans un souci d’avoir un climat apaisé dans le dialogue politique, l’Etat du Sénégal a tout mis en œuvre. En atteste les discutions préalables qu’il y a eu pour la préparation de l’élection présidentielle passée.
« Toutes les conditions étaient réunies pour une bonne élection, d’autant que nous avons eu des discussions avec toutes les parties prenantes de cette élection », a déclaré le ministre d’Etat. Pour Me Ousmane Ngom, la rupture du fil fragile du dialogue n’a été manifeste qu’après l’élection, parce que « les résultats de cette élection ne répondaient aux attentes de certains membres de l’opposition. »
Sur cette même lancée, Ousmane Ngom a mis en exergue la bonne qualité de cette dernière, en rappelant les remarques de quelque 2.500 observateurs qui ont eu à « magnifier cette élection, à cause de sa transparence ».
La volonté du président Wade de rencontrer l’opposition n’est pas une première, a déclaré le ministre. En grand républicain, il a toujours voulu discuter avec l’opposition des droits, des libertés et de beaucoup de choses ayant trait à la bonne marche de la Nation ; c’est pourquoi, a dit le ministre d’Etat : « à la veille de l’élection, des rencontres ont été initiées avec l’opposition sous la houlette de Ousmane Tanor Dieng sur le processus électoral dans son ensemble ».
Des directives de Me Wade ont été données pour solutionner toutes les interrogations de l’opposition concernant le processus électoral. « Des solutions ont été trouvées dans la quasi-totalité de leurs questions », a affirmé le ministre
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