À la suite de la disparition de deux jeunes de Cambérène, après une altercation avec des policiers, le mouvement FRAPP (Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine) dénonce une énième bavure policière suivie de mort d’homme et exige « une enquête rigoureuse et impartiale ».
Dans ce dessein, Guy Marius Sagna et ses camarades réclament « que les procureurs des juridictions concernées (par les bavures policières) ouvrent sans délai des informations judiciaires contre les agents impliqués ».
Dans une note, le Secrétariat exécutif national du FRAPP déplore cette multiplication des bavures policières qui résulte de « la logique d’un État qui refuse de rompre avec les fondements autoritaires et répressifs hérités de la colonisation et appelle les autorités concernées à agir » , lit-on.
En ce sens, le FRAPP veut une rupture de ces agissements et réclame une meilleure formation des forces de sécurité afin d’éviter ces violences. Le mouvement « appelle le ministre de l’Intérieur à engager une rupture réelle avec l’ordre policier colonial, en écartant les agents violents et en refondant en profondeur la formation, les doctrines et les pratiques des forces de sécurité ».
Des affrontements entre forces de l’ordre et des jeunes ont éclaté ce lundi 30 juin à Cambérène. Selon le communiqué de la police, ces manifestations font suite à « la disparition de deux jeunes de Cambérène, qui seraient les individus ayant pris la fuite en se jetant à la mer (après une patrouille), et selon lesquels leurs corps auraient été retrouvés et déposés à la morgue ».
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