Idrissa Seck s’est rendu ce mercredi matin au siège de l’ambassade de France à Dakar. Reçu par le maître des lieux, André Parent, l’ex-numéro deux du Parti démocratique sénégalais (Pds) s’est prononcé sur l’appellation Rewmi donnée à son parti et sur la candidature du Président Wade . La semaine dernière, Idrissa Seck avait reçu à son domicile au Point E une délégation composée de cadres de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal.
« Nous avions retenu de rendre visite à la représentation diplomatique au Sénégal pour présenter notre parti Rewmi et échanger », a indiqué l’ancien Premier ministre à sa sortie d’audience. Interpellé par la presse sur l’appellation de Rewmi qu’il a donné à son parti, Idrissa Seck indique que "Rewmi n’est pas un Etat qu’un autre Etat doit reconnaître, c’est une association privée qui n’a pas besoin de reconnaissance internationale, mais le parti existe, il est légalement constitué." Selon Idrissa Seck, le débat qui porte sur le nom n’a pas sa raison d’être puisqu’ "il n’appartient pas à l’autorité administrative, ni au Président de la République, ni au Premier ministre, ni au ministre de l’Intérieur de choisir un nom pour nous. S’ils veulent l’interdire, ils n’ont qu’à nous amener au tribunal. C’est seulement si on juge et on nous dit que vous n’avez pas le droit de vous appeler Samba, on s’appellera Bath". A la question de savoir quelle lecture il fait de l’investiture de Wade à la Présidentielle de 2007, Idrissa Seck indique de ne pas vouloir faire de commentaires là-dessus. Toutefois, il estime que « cela aurait été mieux que cela se fasse dans le cadre d’un Congrès régulièrement convoqué et où les militants auraient eu la parole. Mais le faire comme ça en catimini dans un Bureau politique précipitamment transformé en Congrès ne confère pas à l’évènement toute la dignité que cela exige ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion