Le mode d’élection des élus des villes de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès a polarisé, lundi, les débats à l'Assemblée nationale, lors de l’examen du projet de modification du code électoral.
Plusieurs députés se sont interrogés sur ce qui a poussé le gouvernement de changer le mode d’élections des élus de ces cinq villes.
Selon eux, ''cette disposition entre en contradiction avec la Constitution et consent un recul démocratique’’.
Partant de cela, le député Thierno Bocoum a qualifié le code de ''dangereux’’ et ne donnant ''aucune garantie de démocratie’’.
Le député membre du Rewmi soutient que certaines dispositions du code consacrent ''un recul démocratique avéré’’.
Lui emboîtant le pas, son camarade de parti Samba Bathily ajoute que cette loi est ''anti-démocratique et cible certains leaders'', soulignant qu’elle est ‘’incohérente et discriminatoire’’.
''L’essence de notre droit électoral a été bafoué à travers le code électoral (…). Il y a des manœuvres sournoises (…) et calculatrices ‘’, a déploré Oumar Sarr n°2, lui aussi membre du parti Rewmi.
Pour sa part, le député du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), Aïssatou Sabara, a demandé des éclairages sur les modalités de choix des élus de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès.
‘’Cette loi me permet d’être un maire, mais pas un auxiliaire’’, a estimé Barthelemy Dias, par ailleurs maire de la commune d’arrondissement de Sicap-Mermoz.
Le député non-inscrit Abdoulaye Makhtar Diop, de son côté, a soulevé ''l’incompatibilité'' entre le code électoral et l’Acte III de la décentralisation.
BHC/AD
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Fatick
En Avril, 2014 (00:59 AM)Participer à la Discussion