Le président Macky Sall : un gros obstacle pour ses « frères» d’un moment

Comme le disait l’autre «durant 24 ans le président Wade nous a appris le Sopi (changement), nous l’avons expérimenté en 2000, eh bien en 2012 nous pratiquerons à nouveau le Sopi sans nul doute». Les libéraux, conscients que le peuple sénégalais qui souffre au plus profond de lui-même, attend son heure pour prononcer sa sentence,  cherchent à faire de Macky Sall un bouc émissaire.  En jetant l'anathème sur le président Macky Sall, qu’ils accusent à tort d'être responsable des malheurs de Bara Tall et d’Idrissa Seck, les libéraux-rewmistes évitent de parler des vrais responsables et des vrais problèmes.

Comme j’ai eu à l’écrire,  Macky Sall n’est pas comme Idrissa Seck et  ne sera jamais de la «société du  10 décembre» de Napoléon Bonaparte. Actionnaire du Pds il a été, mais le 1er  décembre 2008, devant toute la nation sénégalaise, il a cédé gratuitement l’ensemble de ses actions à ses frères d’un moment. Qui veut ces actions les prenne ! Oui Macky Sall assume entièrement sa part de responsabilité dans le cadre des différentes fonctions qu’il a eu à occuper, notamment la fonction de Premier ministre de la république du Sénégal.  Et c’est justement parce qu’il a le courage de ses idées et le respect du peuple, qu’il a choisi définitivement la patrie et non le parti. En sa qualité de chef du gouvernement, faire  lecture du rapport de l’IGE devant les élus du peuple, relève de sa responsabilité. Par contre, le contenu de ce rapport n’est en aucun cas son œuvre. Républicain, il n’a fait que trop respecter les principes démocratiques, c'est-à-dire : la séparation des pouvoirs. Vos bourreaux vous les connaissez  et vous savez où les trouver. Dans votre parti le Pds, vous exigez le respect des  statuts et règlement intérieur, pour une hypothétique candidature à la candidature. Est-ce à dire, que le parti importe plus que la patrie ?

De plus en plus, au sein de votre famille politique, le discours démagogique est une arme pour asseoir un pouvoir que vous savez finissant. Le pouvoir de l’illusion comme disait Platon. L’action politique, bien concrète, est l’inverse de la démagogie. Le président Macky Sall depuis la création de son parti le 1er décembre 2008  reste dans cette action politique concrète.

Il n’use jamais de l’art de la joute, de la rhétorique pour que les mots deviennent des instruments de manipulation pour servir sa cause. Pour nous républicains, s’affirmer dans un sens politique propre, c'est-à-dire conscient des enjeux, c’est à notre sens la seule façon pour notre leader Macky Sall de ne pas sombrer dans la médiocrité politique de ses frère d’un moment. Car lui, il a un but bien affirmé, construit, qui est le rétablissement de l’Etat républicain dans tout son sens et non la restauration d’un système dévalorisant. Voilà pourquoi, Macky Sall a déserté les salons climatisés de Dakar pour aller à  la rencontre du peuple sénégalais souverain et seul apte en 2012 à choisir son président de la république.

Le charisme chez le politique actif et sur le terrain, est une chose indéfinissable qui permet la liaison entre lui et ses concitoyens. Ce charisme, lié à une énergie sans laquelle il ne peut mener à bien toutes ses tâches, donne toute la puissance à ses actes entraînant de facto la reconnaissance de ses concitoyens. Savoir être respectueux des autres et généreux dans l’accomplissement de sa vision politique, montrent à quel point le président Macky Sall fait œuvre pour sa patrie. Contrairement aux  libéraux démagogues qui au fond défendent très bien leurs intérêts dans le pays,  en faisant perpétuer la misère atroce de la population dont la conscience est totalement endormie par les discours lénifiants et mystificateurs de ces démagogues. Ils sont de beaux parleurs comme le furent, les Hitler et les Goebbels entre autres. Vous comptez garder le pouvoir 50 ans dites-vous au nom du père, du fils,  et du fils.

Alors dites nous, au moment où, jamais, depuis l'indépendance, on n'a vu une telle dictature, un tel culte de la personnalité et une telle docilité du personnel politique ! Quel immense gâchis dans un pays qui n'a jamais été aussi riche ! Pourquoi, bon sang, les centaines de milliards de franc CFA créent-ils ce sentiment d'immense injustice, de grande frustration qui sont le lot quotidien des sénégalais ?

En fait, la grande question qui se pose dans le Sénégal d’aujourd'hui est toute simple : votre nouvelle bourgeoisie affairiste est-elle capable de répondre aux véritables attentes du peuple, et principalement à celles des couches les plus démunies ? Quand des dirigeants se prennent pour des seigneurs, s'entourant d'une véritable cour et d'un protocole digne des fastes impériaux, tout devient possible, toutes les dérives sont envisageables ! D'où nous vient ce luxe tapageur, insolent, étranger à nos coutumes et moeurs ? Et d'autant plus choquant que la majorité de la population est au bord du chaos économique et social. Pour beaucoup de familles, la question de la survie est au centre des préoccupations

Au même moment, les membres de votre grande famille libérale, achètent des châteaux en Europe et se payent des résidences de rêve aux Almadies, sur la Petite Cote,  purs produits du «miracle de l’alternance», et mènent une vie qui n'a de pareille que dans les séries d'Hollywood. Sont-ils issus de la vieille « bourgeoisie » sénégalaise qui a trimé des décades pour arriver à une telle réussite ? Non, au contraire, les riches d'avant avaient le sens de la solidarité et ne pouvaient se détourner du regard d'un employé mal payé ou du visage d'un enfant malade. Ces vrais «riches» qui sont d'abord des hommes de coeur et qui ont bâti leurs fortunes au prix d'un labeur harassant, savent ce que veut dire mettre la main à la pâte.  Ces gens-là, dont Bara Tall, ont été terrassés par le rouleau compresseur de votre  régime de grands bandits, où le chantage et le racket, le vol et la corruption constituent un programme de gouvernement. 

Alioune Ndao Fall - Secrétaire national  de la diaspora Apr.