LES INSCRIPTIONS SUR LES LISTES ELECTORALES « La CENA ne peut pas s’en sortir ainsi »

L’Opposition réunie au sein du Cpc-G10 et la LD/MPT trouve trop faciles les arguments avancés par les membres de la Cena pour expliquer les retards notés dans les inscriptions sur les listes électorales. Pour les camarades de Amath Dansokho, « la Céna ne peut pas s’en sortir ainsi ». Elle doit dire pourquoi et comment ces retards se sont produits et ce qu’elle entend faire. Elle confirme totalement les retards. La Cena ne peut pas être dédouanée en disant : on ne m’a pas donné les moyens, je ne suis pas responsable. Un budget a été voté dans lequel elle a une allocation. C’est à elle de se battre et surtout d’informer les partis de l’opposition sur la réalité de l’exécution des mesures administratives et budgétaires prises pour qu’elle exerce ses missions. Mais elle se montre incapable d’assurer ses missions ». Tel est le commentaire que le porte-parole du jour de « Clarté-Naleer », Maguette Thiam, a fait de la sortie de la Cena sur les retards notés au niveau des inscriptions sur les listes électorales. En effet explique-t-il : « les réserves que nous avons, ce n’était pas contre des individus, c’est contre la violation de l’article 4 qui organise la Cena et qui commandait que l’on choisisse des gens capables de défendre les prérogatives de la Cena ». Pour que « la CENA dispose de moyens conséquents pour jouer son rôle de supervision du début à la fin du processus électoral ». Et d’ajouter : « les 20 milliards, il faut qu’on dise aux Sénégalais comment cela a été utilisé dans le déroulement du processus électoral. Voilà un régime pour qui le mot transparence est exclu du vocabulaire. Il faut que les partis politiques sachent comment ces 20 milliards ont été utilisés. Pourquoi faire et qu’on dise en quoi les ayant dépassés, il y aurait des motifs valables pour aller plus loin ». D’ailleurs précise-t-il : « nos plénipotentiaires vont adresser une lettre pour rencontrer la Cena, il faut qu’elle assume ses responsabilités. En disant ce qui explique cette insuffisance dans le déroulement du processus électoral. Pour quelles raisons, quels motifs et qu’elle amène les autorités à mettre fin à cela ».