(ENVOYE SPECIAL) - Le candidat indépendant, Modou Dia, était, jeudi dernier, à Mbour. Arrivé tard dans la capitale de la Petite-Côte, il avait choisi la station balnéaire de Saly pour faire sa déclaration. C’est devant une de ces luxueuses résidences de ce coin paradisiaque de notre pays qu’il s’est adressé à ses militants et sympathisants.
Modou Dia a choisi de faire le parallèle entre la pénombre, pour défaut d’éclairage adéquat constaté dans la commune de Mbour et la lumière ardente qui baignait Saly, brillant de mille feux. Ce contraste saisissant traduit éloquemment que « les populations de Mbour, dans leur majorité, ne bénéficient pas des revenus consistants générés par les sites touristiques implantés dans leur département », a-t-il relevé. Si c’était le cas, a-t-il ajouté, la ville de Mbour allait être mieux entretenue, avec un bon réseau d’assainissement en plus.
Pour remédier à cette situation indigne de Mbour, il a promis, en matière de fiscalité et d’emprunt, de renforcer, voire d’accroître ses moyens pour conduire le développement à la base. En d’autres termes, il s’est engagé à rendre effectif le transfert de pouvoir et de compétences aux Collectivités locales pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle de planification et de gestion des ressources de la région, de nos communes et Communautés rurales.
Le candidat indépendant pour la Présidentielle du 25 février prochain a, dans le même ordre d’idées, souligné « l’urgence de professionnaliser la coopération décentralisée, en définissant le profil du manager ; ce qui permettra même au Préfet du département de pouvoir jouer un rôle économique. Concernant la pêche, Modou Dia a penché pour « la limitation de l’exportation des produits frais » et a proposé « la transformation, sur place, de la plus grande partie de la production, ce qui va aider à la création d’emplois.
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