Prenant la parole, le ministre des Mines et de la Géologie est revenu sur le Code minier. D’emblée, Oumar Sarr a fait savoir que "le Sénégal est un pays riche en ressources naturelles", selon une étude du Fonds monétaire international (FMI). Ce, dans la mesure où, il dépasse 25% d'exportations.
« Le Président de la République Macky Sall veut que nous travaillions sur le Code minier. Donc nous allons faire des réflexions en vue d’apporter des améliorations à notre code minier pour aider le Sénégal à gagner davantage dans ses ressources minières », a renseigné Oumar Sarr. Il répondait aux interpellations des députés sur les tensions liées aux compensations dans l'installation des projets miniers convoitant des terres à usage pastoral et forestier. «Jusque-là, ni les barèmes ni les méthodes ne font l'unanimité. Nous préconisons une harmonisation des textes pour régler définitivement cette question », a-t-il relevé.
Poursuivant, le ministre de rassurer que le Code minier donne la possibilité à l'État de négocier, à titre onéreux, pour son compte ou pour le compte du secteur privé national, l'acquisition de 25% supplémentaire du capital qu'il pourrait rétrocéder aux investisseurs sénégalais, afin de favoriser leur accès au secteur minier.
Concernant la participation de l'État dans le capital des entreprises minières, il a annoncé que, conformément aux dispositions du Code minier, le Sénégal bénéficie d'une participation gratuite à hauteur de 10 % du capital de toute société d'exploitation pendant la durée entière de vie de la mine.
A son avis, le secteur privé devrait s'organiser davantage pour constituer une taille critique à même de faire face à la concurrence des investisseurs étrangers.
Par ailleurs, le député Malick Diop a révélé que les Mines génèrent une recette annuelle de 600 milliards de FCFA.
11 Commentaires
Mines
En Novembre, 2022 (20:20 PM)Les phosphates des Ics ont été donnés aux indiens á vil prix.
Kédougou, malgré sa richesse, est l'une des régions les plus pauvres, où les populations souffrent énormement.
C'est scandaleux ce qui se passe dans ce pays, à la limite révoltant.
10% toujours 10% sur des ressources qui nous appartiennent
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En Novembre, 2022 (07:27 AM)Je voudrais d'abord préciser que le Sénégal n'est pas aussi riche en ressources minérales comme tout le monde semble le dire dans tout le pays. Certes il y'en a mais delà à répéter à longuer de journée que le pays récèle d'immenses ressources est à la limite un mensonge.
Prenons par exemple le secteur de l'or qui est le plus en vue; il n y a que deux mines d'or en activité et qui sont loin d'être des mines de rang mondial. Allez au Burkina faso; au Mali ou en RCI; eux ils ont plusieurs d'or en activité et beaucoup de projets aurifères en développement. Loulo faisait plus de 12 millions d'oz d'or et la moyenne en général des ressources des compagnies dans ces pays dépasse les 5 millions d'oz;
Au Sénégal Sabodala dont on parle souvent ne fait pas plus de 3 millions d'oz encore que l'or est réfréactaire et trés difficile à extraire. Mako ne fait qu'à peine 1.2 millions d'oz.
Il y a deux autres voire trois petits projets en latence - bassari - Boto - Chesser Boya - qui chacun a à peine 750 milles oz.
Il n y a trés peu de projets de recherche ou presque pas.
Vous dites que Kédougou est pauvre: Sabodal emploie plus de 2300 emplois dont plus de 65% sont de la zone; Mako emploi plus de 1100 dont plus de 67% sont de la zone. Donne - moi une région au Sénégal à part peut - être Thiès et Dakar où tu peux trouver plus de 2000 emplois dans un trés bon secteur privé avec des salaires moyens pour des postes non qualifiés de plus de 400 - 500 milles.
Allez voir à Sabodala - Khossanto - Branssan - Mamakono - Mako - Tomboronkoto - Tambanoumouya - etc comment la présence de ces sociétés a transformé le panier des ménagères dans ces zones. Il reste toutefois que tout le monde ne peut pas travailler dans la mine.
Maintenant est - ce que l'Etat a les moyens d'investir dans la recherche, le développement et l'exploitation de l'or avec tous les risques du métier. Sur 100 projets seul un voire deux projets aboutissent. Pourquoi le secteur privé national ne risque pas à investir dans ce domaine. Ils ne le feront pas car ils connaissent les risques qu'il y a dans le secteur.
Pour les bijoutiers ils ne font que parler ils n'ont aucune formalisation.
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En Novembre, 2022 (10:43 AM)Ce qui SE passe au Burkina reste au Burkina.
Mem si c'est un kilo d'or qui est extrait au Senegal, nous voulons que la repartition entre la societe miniere et le people senegalais soit equitable. Il desolant de parler des benefices d'ordre 10% voir 30% pour nos propre richesse.
C'est juste du bradage de ces ressources au grand benefices d'un group restreint de profitards
Buff
En Novembre, 2022 (20:23 PM)Des fonderies d'or pour mieux profiter des chaînes de valeurs, un grand marché de l'or et un pays réputés pour la fabrication de bijoux !
Les occidentaux sous prétexte qu'ils détiennent les capitaux , exploitent de manière très opaque la ressource avec la complicité de nos dirigeants vendus, exportent en l'état cet or chez eux pour développer leur joallerie , approvisionnent leurs banques et nous filent quelques miéttes en cfa, une monnaie en dépréciation !
La double peine ! Et on n'y voit que du feu @ et on continue à nous mentir!
Avec le pétrole et le gaz, ce sera la même chose !
La majorité de nos compatriotes continuera à courir derrière la "depense" quotidienne pour vivre au jour le jour !
La "depense" : le symbole de notre précarité !
Et depuis des décennies d'exploitation , c'est maintenant qu'ils nous disent que le pays n'en profite pas, (Et on sait pertinemment que c'est pas perdu pour tout le monde !), qu'on voit revoir les contrats à la Saint gliglin et patati patata .
Ils oublient qu'ils l'annonce chaque année depuis le début de l'exploitation
Pauvre africains !
Iba
En Novembre, 2022 (22:29 PM)