Jean-Paul Dias secrétaire général du Bloc des centristes Gaïndé (Bcg) s’est singularisé à la l’occasion de la levée de corps, la semaine derniére, du jeune Abdoulaye Wade Yinghou, qui a perdu la vie dans un commissariat de police, où il était gardé à vue, suite aux émeutes du mois dernier dans la banlieue. En effet, il avait demandé, quand les Wade partiront du pouvoir d’être nommé ministre chargé de « torturer jusqu’à ce que mort s’en suive », des gens comme les policiers qui ont sauvagement ôté la vie au défunt. Il demandera, également, l’ouverture d’enquêtes sur « les scandales financiers, depuis 2000, quand les libéraux partiront, par ceux qui prendront le pouvoir ». Mais, sera t-il à l’aise à l’occasion du jugement des coupables ? Car, on se souvient que nommé directeur de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), il avait exigé un salaire faramineux, qui avait ulcéré tous les Sénégalais et qui avait conduit à son limogeage, à ce poste, auquel le président Wade l’avait fait nommer. Il ne l’occupera que pour quelques jours, très mouvementés. Il fera un appel du pied a Wade : quand celui-ci avait appeler à la réunification de sa grande famille libérale, Dias rappellera qu’il en était « le fils aîné ». Mais, n’empêche, depuis rien. Les sorties musclées de son fils, Barthélemy, contre régime doivent y être pour quelque chose. Sans doute sentant que ç’en est bien fini entre lui et le président Wade, Dias se radicalise, dans l’espoir de se voir calmer ou de rebondir ailleurs.
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