Les progressistes estiment dans la même veine qu’il urge de « réduire le nombre de représentations diplomatiques du Sénégal », de « mettre un terme au fonctionnement du Craes, de « supprimer le Sénat et les agences qui font doublon avec des départements ministériels techniques ». Il faut également, du point vue de la direction de l’Afp, « surseoir à la construction de l’aéroport et utiliser les Fonds jusqu’alors collectés dans le cadre de la solidarité avec les populations les plus défavorisées et, en conséquence de tout cela, revoir le projet de budget soumis à l’examen du parlement ».
Si la situation est selon l’analyse que l’Afp en fait « explosive aux plans économique, financier, social et moral », la formation politique de Niasse se dit « convaincu que des solutions existent, dans la concertation la plus large possible avec tous les acteurs économiques et politiques du pays, dans la responsabilisation des compétences dont dispose le Sénégal pour aider, dans un désintéressement total, le pays à sortir du marasme dans lequel l’a plongé le régime libéral ».
Les Progressistes qui constatent que le Président Wade est aujourd’hui tenu de s’éloigner du « Sénégal virtuel », l’invite à faire preuve de responsabilité et d’esprit de méthode au lieu « prendre des décisions sans analyse concertée avec ses collaborateurs ». Attitude, selon les Progressistes, « maladroitement confirmée par son Premier ministre, dans sa déclaration devant la presse : « Le Président de la République a travaillé toute la nuit, a arrêté des décisions qu’il m’a demandé, en Conseil des ministres, de mettre en application ». Un « aveu d’impuissance » du Premier ministre qui traduirait « le malaise de l’administration républicaine, dont les principes et règles sont totalement ignorés par le chef de l’Etat ».
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