Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a lancé hier le Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers (Palam), un projet cofinancé par le gouvernement et la Banque islamique de développement (Bid). A l’occasion, il a annoncé un programme pour la formation des élèves qui n’ont pas réussi au baccalauréat qui sera intégré dans le projet.
Les recalés du baccalauréat pourraient bientôt rebondir. Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, annonce la mise en œuvre d’un programme spécial au profit des élèves qui n’ont pas pu obtenir leur premier diplôme universitaire. Il a exhorté la direction du Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers (Palam) qu’il a lancé hier, à intégrer ce projet dans ses interventions.
« Il faut prendre chaque jeune, en fonction de ses capacités et mettre en œuvre des formations adaptées avec l’usage des Technologies de l’information et de la communication », a recommandé le président de la République.
Le chef de l’Etat a estimé que l’utilisation de ces jeunes va permettre de mieux rationaliser les dépenses dans l’enseignement. Me Wade s’est félicité du lancement du projet, remerciant les pays qui ont apporté leur contribution pour la réalisation du Fonds de solidarité islamique. « Nous devons unir nos forces pour constituer un environnement propice au développement. La solidarité doit être l’affaire de tous », a dit le chef de l’Etat, qui a mis en exergue les efforts déployés par le gouvernement dans les domaines ciblés par le Palam. Il a rappelé que le Taux brut de scolarisation est passé de 70 à plus de 90 %, le nombre de collèges de 455 à 1096, etc.
Formation des jeunes
Tout en magnifiant ces acquis, le chef de l’Etat a jugé légitime la revendication des enseignants demandant plus de salles de classe.
« Elle répond à notre préoccupation d’instaurer le culte du travail », a-t-il souligné, ajoutant que le gouvernement poursuivra les efforts avec surtout des réformes dans le curricula.
Il a également indiqué que son gouvernement va renforcer la formation des jeunes qui ont déjà un métier. « Nous avons pris l’option d’augmenter leur productivité en les formant et en mettant à leur disposition des moyens », a-t-il dit, affirmant que le Sénégal peut atteindre les Omd en luttant pour l’achèvement du cycle primaire pour les filles et en accompagnant le programme « Badiénou Gokh » afin de vaincre la mortalité infantile. De son côté, le président de la Banque islamique de développement (Bid), le Dr Ahmed Mohamed Ali, a dit qu’à travers le Palam, le Bid « a tiré profit de la « clairvoyance » du président Wade dans la voie de la création du Fonds de solidarité islamique ». Selon lui, le projet va donner des compétences ou des micro-financements aux femmes. Une façon pour la Bid de contribuer à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement à travers la création de ressources humaines de qualité pour augmenter la productivité.
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